•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Austérité : Jean D'Amour écoutera la population

Le ministre Jean D'Amour

Le ministre Jean D'Amour

Radio-Canada

Le ministre délégué aux Transports et à l'Implantation de la stratégie maritime et député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D'Amour, croit que la population doit être mieux informée sur la démarche du gouvernement.

Le ministre croit que son gouvernement doit prendre acte des manifestations de samedi dernier. « Le signal que je reçois, c'est qu'il faut mieux informer les citoyens. Il faut mieux informer les Québécois sur ce qu'on est en train de faire présentement », dit-il.

Samedi, des rassemblements à Québec et à Montréal contre les mesures d'austérité du gouvernement libéral ont regroupé des participants de toutes les régions du Québec. Douze autobus de la Gaspésie et des Îles et 19 autobus du Bas-Saint-Laurent ont transporté près de 1500 manifestants vers la capitale nationale.

Le ministre Jean D'Amour soutient qu'il est à l'écoute de la population, mais que son gouvernement doit effectuer des choix difficiles pour atteindre l'équilibre budgétaire. « Depuis 20 ans, souligne le ministre, on dit qu'il faut avoir l'équilibre financier, qu'il faut arrêter de s'endetter. En même temps qu'on dit ça, il faut accepter qu'il y ait des gestes qui sont posés, qui ne sont pas nécessairement faciles. »

Le ministre ajoute que la seconde partie du programme de son gouvernement est la création d'emplois. « Il faut stimuler l'investissement au Québec. La deuxième partie de notre grand défi, elle est là », explique le ministre D'Amour.

Jean D'Amour ne croit pas que le rétablissement de la taxe sur le capital des entreprises, abolie par Jean Charest en 2011, permette de renflouer les coffres de l'État. « Les entreprises auront fait leur part si elles créent de l'emploi. »

Toutefois, pour l'analyste politique Jean-Claude Simard, les manifestations de la fin de semaine ne sont que le début de futurs affrontements entre les citoyens et le gouvernement. Il rappelle que les conventions collectives des employés du secteur public seront échues en mars.

Quelque 400 000 personnes seront alors en renouvellement de convention, relève-t-il. L'analyste craint que les manifestations de la fin de semaine ne soient que le prélude à la bataille entre l'État et ses employés.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.