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12 juin 2013 16 h 23

Alcool au volant : encore des irréductibles

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GASPÉ – Malgré toutes les campagnes de sensibilisation aux dangers de conduire avec les facultés affaiblies, des automobilistes ne comprennent toujours pas le message.

Selon des données compilées par la Sûreté du Québec (SQ), district Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Les Îles, 885 dossiers ont été ouverts à ce chapitre au cours des trois dernières années sur l’ensemble du territoire, de La Pocatière aux Îles-de-la-Madeleine.

«Nos statistiques nous démontrent qu’environ le tiers sont des récidivistes. En ce moment, on travaille beaucoup sur le noyau dur, des gens qui ne comprennent pas et qui ne comprendront jamais parce qu’ils pensent qu’ils ne se feront pas prendre une deuxième fois», explique le porte-parole de la SQ, Claude Doiron.

En 2012, 865 dossiers ont été ouverts sur l’ensemble du territoire. C’est une amélioration comparativement aux 957 cas répertoriés en 2011. En 2010, on en comptait 874.

«Les gens nous le disent souvent qu’ils ont pris une chance», dit simplement M. Doiron.

Alcool mais drogue aussi

Les policiers sont de plus en plus en mesure de détecter les automobilistes qui conduisent sous l’effet d’une drogue.

«Ils sont formés pour faire passer des épreuves de coordination aux automobilistes qui ne sentent pas l’alcool. Si la preuve nous démontre que la personne est sous l’influence d’une drogue, on peut la poursuivre au même titre que si elle était en état d’ébriété par l’alcool, avec les mêmes conséquences», précise M. Doiron.

Les conséquences

Pour une première offense, on parle d’une amende de 1000 $ et la suspension du permis de conduire pour un an.

Pour les récidivistes, «l’amende va doubler et la suspension du permis est de deux ans et la personne est susceptible de faire de la prison», mentionne le policier.

Ceci, sans compter les peines de prison sévères si jamais il devait y avoir un accident, des blessés ou même des victimes.