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25 janvier 2013 16 h 03

Carleton souhaite accueillir un raid d’aventure international

Les municipalités de Carleton-sur-Mer, de Maria et de Nouvelle pourraient accueillir au début du mois de septembre prochain un raid d’aventure international, un événement d’envergure qui donnerait une visibilité médiatique considérable à la région. 

Une compétition multisports regroupant des participants venus de plusieurs pays, des équipes de journalistes étrangers, un hélicoptère qui survole le ciel pour fournir des images diffusées aux quatre coins de la planète : voilà une brève description de ce que souhaite la Société de développement et de mise en valeur de Carleton-sur-Mer (SDMC).

Depuis plus d’un an et demi, l’organisme travaille à la réalisation de ce projet par l’entremise du comité du Raid international Gaspésie, présidé par Daniel Labillois et dont fait partie le responsable du développement économique et touristique de la Ville de Carleton-sur-Mer, Alain Bernier.

Un raid d’aventure, c’est quoi?

Le raid d’aventure s’adresse aux amateurs de plein air et aux athlètes aguerris.  Il s’agit d’une épreuve d’endurance et d’orientation d’une durée variable qui combine plusieurs disciplines sportives. «À Carleton-sur-Mer et dans ses environs, nos atouts naturels ouvrent la porte au kayak, à la nage, au vélo, à la course en montagne et à l’escalade», explique Alain Bernier.

Les participants sont invités à former des équipes de deux à quatre personnes et à s’affronter sur un parcours diversifié, qu’ils ne connaissent pas d’avance. Ces derniers doivent obligatoirement passer par différents «points de contrôle» afin de connaître la suite du trajet et pour préparer leur matériel en fonction de la discipline sportive utilisée. 

«Pour la première édition, nous visons une compétition qui se déroulerait presque sans arrêt pendant trois jours et qui regrouperait entre 60 et 100 concurrents. La première journée serait quant à elle réservée pour l’accueil des participants», poursuit M. Bernier, précisant que le territoire visé pour la tenue de la compétition va de Miguasha jusqu’à Maria.

Pour mener ce projet à terme, la SDMC travaille en collaboration avec la firme québécoise spécialisée en organisation d’événements sportifs, Endurance Aventure. Les dates visées sont du 5 au 8 septembre prochain. 

Couverture médiatique

La SDMC reconnaît qu’un raid d’aventure  n’est pas un événement de masse susceptible d’attirer de grandes foules. Par contre, insiste M. Bernier, «l’impressionnante» visibilité médiatique qu’il engendre a de quoi faire rêver de nombreuses régions.

Le dernier raid d’aventure de calibre international organisé par Endurance Aventure, tenue au Nunavik en mars 2012, avait d’ailleurs fait l’objet de plus de 100 reportages, dont plusieurs dans des médias étrangers, comme en Afrique du Sud, en France, en Suisse, en Angleterre et au Mexique.

«Ces compétitions sont très populaires auprès des amateurs de plein air dans de nombreux pays. Les médias spécialisés s’y intéressent aussi. Ça va attirer l’attention vers la Gaspésie, vers ses forces», mentionne M. Bernier.  

«C’est le genre d’événement qui nous permettrait de mettre en valeur nos atouts, comme nos paysages et nos terrains de jeux pour les activités de plein air, mais aussi nos ressources humaines», souligne le responsable du développement touristique de Carleton-sur-Mer.

Et au-delà de ces aspects, poursuit-il, les participants à ce type de compétition ont une volonté de découvrir de nouvelles cultures. «Pour les responsables d’Endurance Aventure, c’est une condition. Le lieu d’accueil doit permettre aux concurrents de baigner dans la culture locale», précise M. Bernier.

D’ailleurs, le comité Raid international Gaspésie s’est associé avec la commission scolaire René-Lévesque pour impliquer les jeunes dans l’événement. «L’idée serait de jumeler les compétiteurs à des jeunes pour les sensibiliser aux bienfaits du sport et de la persévérance», dit M. Bernier.

Financement

Bien que l’élaboration du projet soit bien avancée, la SDMC est loin de la coupe aux lèvres. Le coût d’un tel événement s’élève à près de 700 000$.

L’organisateur, Endurance Aventure, doit obtenir 70% de ce montant. De son côté, la SDMC a le mandat de recueillir le reste, soit un montant avoisinant les 200 000$.

La SDMC souhaite en faire un événement récurrent. Pour la première édition, Endurance Aventure offrirait un «clé en main» en prenant en charge une bonne partie de la coordination de l’événement, tout en impliquant des employés et des bénévoles de la région.

Il est prévu que l’implication de la main-d’œuvre locale augmente d’une édition à l’autre, en tenant compte de l’expérience acquise.