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25 octobre 2011 7 h 10

Débrayage au parc éolien Le Plateau : la mise en service repoussée ?

Si le débrayage des 400 travailleurs sur le chantier de construction du parc éolien dans le secteur des Plateaux de Matapédia se poursuit, Invenergy pourrait repousser la date de mise en service du parc.

La vague de débrayage des travailleurs de la construction n’a pas échappé à la Gaspésie. Hier, les chantiers d’Invenergy sur les Plateaux de Matapédia et celui de TransAlta-Venterre à New Richmond ont été perturbés par l’interruption de travail des syndiqués. Ces derniers protestent contre le projet de loi 33, une pièce législative qui vise à éliminer le placement syndical sur les chantiers de construction.

Le directeur au développement des affaires chez Invenergy, Frits De Kiewit, affirme que chaque journée de travail perdue peut avoir un impact sur l’échéancier. «La construction avançait bien. Mais on est maintenant à la fin du chantier et ça devient serré. On ne peut pas se permettre ça. Le débrayage nous affecte de façon importante», déclare-t-il.

M. De Kiewit n’exclut pas l’idée de remettre à une date ultérieure la mise en service du parc éolien si l’interruption de travail s’échelonne sur plusieurs jours. «Ce n’est pas impossible», avance-t-il à ce sujet.

Meilleure marge de manœuvre pour TransAlta-Venterre

Quant au parc éolien à New Richmond, la chargée de projet de Transalta-Venterre, Julie Turgeon, se veut un peu plus rassurante. «On suit l’évolution de près. C’est sûr que si ça se prolonge, il faudra penser à des solutions pour respecter l’échéancier.»

Mme Turgeon confirme qu’une cinquantaine d’employés ne se sont pas présentés ou ont quitté pendant la journée hier. Ce nombre représente 50 % des travailleurs du chantier.
 
Puisque la mise en service de parc éolien de TransAlta-Venterre est prévue pour le 1er décembre 2012, l’entreprise dispose d’une meilleure marge de manœuvre que Invenergy. «On pourrait sacrifier notre pause hivernale, travailler le soir, les week-ends », explique Mme Turgeon.

En plus de ces deux parcs, ceux de Cartier à Gros Morne près de Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine et de la Montagne sèche, près de Petite-Vallée auraient également été touchés hier par le débrayage de ses travailleurs.

Les représentants des entreprises suivront de près l’évolution de la situation aujourd’hui.