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17 novembre 2011 9 h 20

Élection dans Bonaventure : les candidats à l’assaut des réseaux sociaux

Les cinq candidats à l’élection partielle dans Bonaventure s’entendent sur un point : il est impensable de faire campagne sans les réseaux sociaux en 2011.

Que ce soit avec Facebook ou Twitter, l’utilisation de ces réseaux fait partie de la routine des cinq aspirants au poste de député de Bonaventure. Alors que 60 % de la population adulte du Québec est active sur ces nouveaux médias, les candidats estiment essentiel d’embarquer dans le train interactif pour mener leur campagne électorale.

Le candidat péquiste en tête de liste

Si les résultats de l’élection dépendaient de la popularité des candidats sur Facebook, c’est le péquiste Sylvain Roy qui remporterait la bataille. En plus de compter 378 adeptes sur sa page officielle, M. Roy est très actif sur son compte Twitter, qui totalise 181 abonnés. Un engouement qu’il attribue à sa popularité auprès de ses anciens étudiants. «Plusieurs d’entre eux me suivent. C’est un peu comme mon fan-club», explique l’enseignant de sociologie au Cégep de Carleton-sur-Mer.

Pourquoi est-ce important d’être actif sur le Web? Pour diffuser des messages que les médias traditionnels ne traitent pas, répond M. Roy. «On ne peut pas demander aux médias de nous suivre partout. Alors pour nous, c’est une façon de communiquer directement avec nos électeurs», dit-il. M. Roy doute cependant qu’un appui sur Facebook puisse se transformer automatiquement par un vote. «C’est un calcul risqué», pense-t-il.

Le candidat libéral, Damien Arsenault, utilise aussi Facebook sur une base régulière. Suivi par 259 internautes, le libéral publie quotidiennement des photos de ses visites terrains et de son horaire, ainsi que des articles. «C’est très efficace, commente M. Arsenault. Ça me permet d’entrer en contact avec les gens en temps réel. C’est une nouvelle façon de communiquer et il faut en profiter.»

M. Arsenault tempère aussi l’efficacité des réseaux sociaux pour obtenir l’appui des électeurs en rappelant qu’une campagne électorale ne se gagne pas sur Facebook ou Twitter.

Une source de motivation

Après les candidats péquiste et libéral, c’est la solidaire Patricia Chartier qui bénéficie du plus grand nombre d’adeptes sur sa page officielle parmi les cinq candidats. Près de 112 personnes la suivent sur Facebook et 138 sont abonnés à son compte Twitter.

À son avis, les réseaux sociaux peuvent servir de source de motivation pour un candidat. «Ce que j’aime, ce sont les nombreux mots d’encouragement que les gens m’écrivent. Ça me fait réaliser que je ne suis pas la seule qui souhaite du changement. Et ça m’encourage à continuer.»

Pont entre la Gaspésie et le reste du Québec

Discret jusqu’à présent dans la campagne, le candidat de l’ADQ, Georges Painchaud, l’est tout autant sur le Web. Jusqu’à présent, sa page Facebook n’a que six adeptes, et seulement 43 personnes sont abonnées à son compte Twitter. Une situation qu’il attribue à sa «petite équipe» et à un manque de temps.

Néanmoins, M. Painchaud voit dans les réseaux sociaux une façon de faire connaître les enjeux du comté de Bonaventure partout au Québec. «L’information qui circule là-dessus peut rapidement se retrouver dans les mains de milliers de personnes partout au Québec. C’est une bonne façon de faire valoir les enjeux et les priorités des électeurs de la région», mentionne-t-il.

De son côté, le candidat du Parti vert, Jean Cloutier, est le seul à ne pas avoir de page officielle pour faire mousser sa candidature. Il utilise ses comptes Facebook et Twitter personnels.

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