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18 août 2014 15 h 53

Festival de musique de Shigawake : l’événement grandit toujours

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SHIGAWAKE – Le sixième Festival de musique de Shigawake s’est conclu dimanche par un autre succès assez singulier. L’événement créé en 2009 a poursuivi sa croissance, tout en restant de taille modeste, deux facteurs qui plaisent manifestement à ceux qui le fréquentent.

La directrice du festival, Meghan Clinton, n’avait pas en mains tous les chiffres lors de sa conclusion, mais elle pouvait d’une part prédire qu’il y en aura un septième en 2015, et que les organisateurs ont pu gérer la croissance.
 
« Nous nous disons souvent que notre festival ne peut croître parce que nous ne pouvons accommoder plus de monde. Dans les faits, pas mal plus de gens sont venus et nous avons réussi à les recevoir. J’ai demandé à nos directeurs de services, à la cantine, au bar et aux installations sanitaires par exemple, comment ça s’était passé et ils ont dit : “sans problème”. Ç’a bien été », dit-elle.
 
Le programme mettait notamment en vedette le chanteur Patrick Watson samedi, pour la modique somme de 5 $, un montant permettant de voir aussi Plants and Animals et les Clemville Kids, notamment. « C’était la plus grosse soirée des six ans du festival », note Meghan Clinton.
 
Le Festival de musique, créé en appui à l’Exposition agricole de Shigawake, qui fêtait ses 100 ans en 2009, réussit de petits miracles de programmation avec un budget de moins de 50 000 $ parce que les groupes, principalement des formations de la scène anglo-montréalaise, adorent l’aspect décontracté de l’événement et l’ont pris en affection. Ils s’y voient un peu en vacances. Le public suit.
 
« Je viens de découvrir la plus grande concentration de talent musical au pouce carré, peu importe l’endroit », disait dimanche après-midi Jean-Marc Major, de Saint-Elzéar, quelques minutes après avoir vu Blood and Glass, et avant d’assister à la performance des Chercheurs d’or et des Barr Brothers.
 
Hélène Lelièvre, de Chandler, a été convaincue de venir à Shigawake par des amis qui avaient assisté au festival en 2013.
 
« Je suis surprise de voir autant de groupes de qualité. Cette année, il y a une évolution qui s’est faite de façon radicale. C’est magique. Les gens de Shigawake sont respectueux. Les enfants s’amusent et ça ne dérange personne. C’est très accueillant. C’est un concept extraordinaire. C’est grâce à qui? Ça revient à une organisation qui a 105 ans. Il y a une chaleur ici, de la fraîcheur. Et il n’y a pas de policiers ici, même si c’est un festival », aborde Mme Lelièvre.
 

L’accessibilité demeure la force du festival, poursuit-elle. « Ici, tous les groupes se promènent, se mêlent à l’atmosphère. C’est très rare. C’est extraordinaire. J’apprends que les musiciens ne vont pas dans les hôtels, qu’ils restent dans des maisons du coin. Chapeau à ces gens qui les accueillent. Il ne faut pas que ce (le festival) soit trop gros », conclut-elle.

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