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14 juin 2013 15 h 10

La CAQ a complété sa tournée en Gaspésie

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SAINTE-ANNE-DES-MONTS – Après le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, qui a fait une tournée en Gaspésie la semaine dernière, c'était au tour de la Coalition avenir Québec (CAQ) à faire la même chose cette semaine.

Mais contrairement au Parti libéral du Québec (PLQ), la tournée de la CAQ n’a pas été effectuée par son chef, François Legault, mais par le député de Vanier-Les Rivières, Sylvain Lévesque, qui est également porte-parole pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ainsi que critique en matière d’emploi et de solidarité sociale.

L’activité de presse qui devait avoir lieu à Sainte-Anne-des-Monts mardi a dû être annulée, faute de journalistes disponibles. Le député de la région de Québec, accompagné du candidat de son parti dans la circonscription de Gaspé lors des dernières élections, Yvan Blanchard, a profité de son passage en Haute-Gaspésie pour rencontrer le préfet Allen Cormier et la mairesse de Sainte-Anne-des-Monts, Micheline Pelletier. Les deux représentants de la CAQ sont également allés rencontrer les responsables de Partagence ainsi que le milieu forestier et sylvicole, pour terminer par une visite d’Exploramer.

Sur la fin de la même journée, ils ont obtenu un entretien avec le maire de Gaspé, François Roussy, et ont participé au forum sur les hydrocarbures qui se tenait en soirée au même endroit.

Le lendemain, ils ont discuté avec les élus de Port-Daniel, de Percé et de Nouvelle, pour participer en soirée à un autre forum sur les hydrocarbures qui avait lieu, cette fois, à Bonaventure. La tournée s’est terminée à Matane, jeudi.

Préparation de la campagne électorale

Selon Sylvain Lévesque, dont les parents sont originaires d’Amqui, l’objectif de la tournée consistait à être à l’écoute des gens. «Je ne leur raconte pas grand chose, souligne le politicien. C’est le contraire, je les laisse me parler. Je ne suis pas ici pour faire des annonces. Je ne suis pas ici pour nécessairement défendre les points de la Coalition. Mais, bien sûr, je réponds aux questions.»

Celui-ci admet que cette tournée s’inscrit dans la préparation de la prochaine campagne électorale. «L’objectif, c’est de prendre le temps de rencontrer des leaders de votre région et de bien entendre ce que sont les besoins des gens pour qu’on puisse développer une plate-forme électorale, qu’on puisse prendre en compte les besoins de la région lors de notre prochain rendez-vous électoral», explique-t-il.

Le parlementaire en a profité pour parler du Plan Saint-Laurent, un projet mis de l’avant par la CAQ, dont les actions préconisées sont concentrées dans la vallée du Saint-Laurent entre Québec et Montréal, en passant par les régions limitrophes situées en bordure du fleuve.

Pour le développement des hydrocarbures

Il a évidemment été question des hydrocarbures. «On est ouverts au développement des hydrocarbures à Gaspé, fait-il savoir. Je pense qu’il faut être capables d’accepter le développement économique, tout en respectant, évidemment, le volet environnemental. On voit qu’avec le Parti libéral et le PQ, il y a une valse-hésitation depuis bien des années. De notre côté, on a fait notre lit là-dessus.»

«En développant et en exploitant cette ressource naturelle, on parle d’emplois de qualité, soit 20, 30 et 40 dollars de l’heure, justifie-t-il. Il faut qu’il y ait un plan de développement économique en bonne et due forme, pas juste sur papier et qu’il n’y ait pas juste des slogans pour qu’on puisse travailler avec des besoins réels et concrets.»

Le député dit être soucieux que le développement des hydrocarbures doive se faire dans le respect de l’environnement. «Il faut faire attention pour ne pas nuire à la nappe phréatique de Gaspé, précise-t-il. Je pense que la priorité, c’est qu’il ne faut pas que les gens s’empoisonnent. Il y a l’or noir d’un côté et, de l’autre côté, il y a l’or bleu. Il faut préserver les deux ressources.» Il donne en exemple le modèle norvégien qui, selon lui, est très efficace et a fait ses preuves.

Selon lui, le Québec n’a pas les moyens de passer à côté de cette opportunité de développement. «On est tellement endettés, rappelle-t-il. Si on ne réagit pas, ça va mettre en péril le maintien de nos écoles et de nos hôpitaux à moyen terme.»

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