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21 juillet 2014 14 h 55

Le Chafaud de Percé présente deux expositions cet été

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PERCÉ – Le musée Le Chafaud de Percé présente deux expositions jusqu'au 21 septembre qui sauront assurément plaire aux amateurs de peintures paysagistes et abstraites tellement la palette des oeuvres qui nous sont données à voir est large.

 

L’exposition principale, Edmund Alleyn : Échappées percéennes : 1950-1964, est présentée au rez-de-chaussée. Ainsi, une trentaine d’oeuvres (aquarelles sur papier, gouaches sur panneau de bois et encres sur papier) d’Edmund Alleyn (1931-2004) sont accrochées aux cimaises comme autant de témoignages de ses passages en Gaspésie dans les années 1950 et 1960. Ici, les contours d’un enfant, là des paysages marins, plus loin des tableaux aux couleurs vives qui ne sont pas sans rappeler les rites des Améridiens qui font d’ailleurs partie de Suite indienne. « Suite indienne est empreinte de la mythologie amérindienne. C’est comme si le peintre, après avoir assisté à bien des manifestations chez ces gens-là, n’en avait retenu que l’essentiel. Vous savez, tout est en couleur dans ces tribus – pas au sens péjoratif du terme – avec des fêtes multicolores, flamboyantes et des costumes d’apparat splendides », rappelle le directeur du musée, Jean-Louis Le Breux avant d’ajouter : « Cette exposition commémore le cinquantième anniversaire de la dernière échappée du peintre à Percé, soit en 1964 ».

Edmund Alleyn : Échappées percéennes : 1950-1964 qui est une première dans l’Est-du-Québec est présentée en collaboration avec la fille de l’artiste, Jennifer Alleyn, et Gilles Lapointe, un spécialiste de l’oeuvre d’Alleyn et professeur en histoire de l’art à l’UQAM. On notera que des photos et des catalogues accompagnent l’exposition sur celui qui a étudié auprès de Jean-Paul Lemieux et Jean Dallaire à l’École des beaux-arts de Québec.

Miguel Forest

À la mezzanine, le musée présente Miguel Forest : Percé… en aparté. « C’est un jeune peintre de grand talent originaire de Kamouraska que le musée a invité en résidence pour s’inspirer de Percé afin de produire des oeuvres qui sont magnifiques », fait valoir le directeur Le Breux. Les oeuvres sont des acryliques sur toile créées en 2013 et qui en valent en effet le déplacement. Jean-Louis Le Breux tient à rappeler combien Percé a inspiré au fil des décennies de nombreux artistes peintres et photographes d’ici et d’ailleurs : que ce soit Edwin Holgate, John Arthur Fraser, Georgia O’Keefe ou encore les photographes Paul-Émile Borduas, Paul Strand et Lida Moser, une New-Yorkaise venue en Gaspésie faire un photo-reportage pour le magazine Vogue en 1950.

 

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