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4 décembre 2012 14 h 25

Motoneige : un règlement est jugé trop sévère dans Avignon

Les clubs de motoneige de la MRC d’Avignon réclament la modification d’un règlement de la MRC qui interdit la circulation de nuit des véhicules hors route sur une bonne partie de son territoire. 

La MRC d’Avignon a récemment adopté un règlement visant à interdire la circulation des véhicules hors route, dont les motoneiges, de minuit à 6h00 à partir de Nouvelle jusqu’aux limites de la MRC à Cascapédia-Saint-Jules.

Le président du Club motoneige Mont-Carleton, Rodrigue Bernier, affirme que ce règlement est très mal reçu chez les motoneigistes de la MRC.

Selon lui, la nouvelle réglementation pourrait avoir des impacts négatifs sur l’industrie touristique reliée à la motoneige. «On se tire dans le pied avec ça. Si un motoneigiste en visite en Gaspésie reçoit une contravention parce qu’il roule un peu après minuit, il ne sera pas trop content. Et ça risque de nuire à l’image de notre industrie», dit-il.

M. Bernier reconnaît que certains véhicules hors route peuvent parfois être dérangeants pour les résidants, mais affirme que ce n’est pas le cas des motoneiges qui circulent pour la plupart dans les sentiers balisés, loin des zones habitées.  

Conséquemment, il demande à la MRC de modifier son règlement pour y inclure une distinction entre certains types de véhicules hors route et les motoneiges.

La MRC ouverte

Le préfet de la MRC d’Avignon, Bertrand Berger, estime que les arguments des motoneigistes «sont bons» et comprend pourquoi la règlementation est jugée trop restrictive.

«Les plaintes des citoyens sont essentiellement reliées à la circulation des VTT et non pas aux motoneiges. Il est vrai que les pistes fédérées sont loin des habitations», dit-il, précisant du même souffle que la MRC étudie la possibilité de soustraire les motoneiges du règlement.

Lors de la dernière séance, la MRC a d’ailleurs déposé un avis de motion afin de permettre la modification du règlement. «Maintenant, il faut s’assurer que c’est possible d’apporter les changements. Si c’est le cas, les élus pourraient prendre une décision au mois de févier», précise M. Berger.