Paspébiac s’accroche à son titre de municipalité dévitalisée
Le maire de Paspébiac, Gino Lebrasseur, craint que sa ville perde son titre de municipalité dévitalisée aux yeux du gouvernement du Québec. Une situation qui profite au développement à l’heure actuelle, croit-il.
Selon le maire, le gouvernement pourrait revoir sa liste de municipalités dévitalisées d’ici 2013. Or, Paspébiac est en ébullition à l’heure actuelle, avec la réfection du couvent qui deviendra un centre culturel et abritera la nouvelle salle du conseil, le projet de complexe sportif près de la polyvalente et la réfection de plusieurs autres infrastructures.
La dénomination «dévitalisée» peut paraître péjorative, mais M. Lebrasseur rappelle que le gouvernement augmente son appui financier pour ces villes et villages, qui ont peu de ressources ou qui ont subi un dur coup avec la fermeture d’une industrie.
«Nous avons plus de familles qui se sont installées sur notre territoire, et plus de diplômés, ce qui fait partie des critères. Il y a beaucoup de bons projets qui ont eu lieu», explique l’élu. Il ajoute que «parfois, un plus, ça peut être un moins. Nous voudrions conserver nos acquis.»
Gino Lebrasseur montre en exemple le processus qu’il a enclenché pour acheter un nouveau camion-pompe pour le service de pompiers pour la ville et ses partenaires municipaux de l’est. «Nous pouvons aller chercher une subvention de 250 000 $ à 300 000 $ pour l’achat. C’est un avantage énorme d’être dévitalisée.»