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21 décembre 2011 16 h 02

Percé : baisse de taxes en 2012

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La Ville de Percé a adopté un budget 5,3 millions $ pour l’année 2012. Et pour une seconde année consécutive, les Percéens profiteront d’une baisse de leur compte de taxe foncière.

La taxe des résidences et des immeubles de six logements ou plus baisse de six cents, passant de 1.46 $ du 100$ d’évaluation à 1.40 $. En 2011, cette taxe avait baissé de cinq cents. En ce qui concerne les immeubles non résidentiels, la taxe passe de 2.46 $ à 2.40 $. Les propriétaires d’immeubles industriels ne sont pas reste non plus alors que leur taxe passe de 2.96 $ à 2.80 $.

On note également une baisse de la taxe d’eau qui passe de 210 $ par résidence à 200 $. La taxe sur les matières résiduelles demeure à 270 $ par porte. La facture du traitement des eaux usées passe de 280 $ à 240 $. Ainsi, les revenus en taxes foncières générales totalisent près de 2,6 millions $, ce qui représente 48,61 % du budget municipal. Le reste des revenus proviennent notamment des transferts gouvernementaux et autres impositions de droits.

Pour ce qui est de la colonne des dépenses, l’administration générale coûte 954 500 $, la sécurité publique coûte 483 000 $, le transport 967 900 $, l’hygiène du milieu 1 million $, l’aménagement, urbanisme et développement 1 million $, les loisirs et la culture 122 400 $ et les frais de financement 102 500 $.

La dette de la Ville de Percé atteint 2,5 millions $, alors que le surplus accumulé est de 800 000 $. Enfin, le programme triennal d’immobilisation 2012-2014 est de 10 millions et inclut le renouvellement du système d’aqueduc 5 millions $, le traitement des eaux usées de Val-d’Espoir 2,5 millions $ et des travaux de rénovation des centres communautaires et de l’Hôtel de Ville.

Prudence

Il s’agit d’un budget prudent, rappelle le maire de Percé, Bruno Cloutier. «C’est un budget prudent et conservateur. Ce qu’on tente de faire depuis deux ou trois ans, c’est de contrôler nos dépenses. Avant, la culture était que les budgets devaient être dépensés. En fin de période des budgets, il fallait dépenser même si ce n’était pas nécessaire de le faire. Nous, on contrôle mieux notre budget sans pour autant priver la population des services auxquels elle est en droit de recevoir.»