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4 juin 2013 15 h 00

Plan de la Gaspésie : l’URLS dit avoir été exclue

CAPLAN - L'Unité régionale loisir et sport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine dénonce le peu de place accordé au sport et au loisir dans le plan de développement de la Gaspésie.

 Le directeur général de l’organisme, Nicolas Méthot, soutient qu’aucune des recommandations de son organisme n’a été considérée par le gouvernement Marois. Ce dernier estime même avoir été exclu de la démarche de Québec. «Quand on lit le plan, on ne trouve aucune allusion aux loisirs et aux sports. Et en plus de ça, dans la liste des partenaires cités, l’URLS n’est pas mentionnée, alors qu’elle a un mandat gouvernemental», se désole M. Méthot. 

Même si quelques projets reliés au sport au loisir sont inclus dans le document, M. Méthot affirme que ses orientations générales laissent présager le pire pour l’avenir des projets dans la région. Selon lui, il s’agit d’une «contradiction» avec le message livré par la première ministre, Pauline Marois, lors de son discours inaugural l’automne dernier. «Mme Marois avait lancé un défi aux Québécois, soit celui de faire du Québec l’une des nations les plus en forme au monde. Maintenant, nous demandons que le gouvernement soit conséquent», tonne-t-il. 

Réaction du ministre Lelièvre

 Le ministre délégué aux Régions et député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, a une tout autre lecture de la situation. Ce dernier soutient que de nombreux aspects du plan recroisent les recommandations de l’organisme. «Les éléments mentionnés dans leurs recommandations se retrouvent pour la plupart dans la stratégie», fait-il remarquer, en donnant en exemple les aspects qui touchent le transport et le récréotourisme.

Le ministre reconnaît cependant que la question du financement des organismes de loisirs et de sport n’a pas été traitée dans la stratégie, alors que l’URLS demandait qu’il soit revu à la hausse. M. Lelièvre assure toutefois que les priorités avancées par l’organisme peuvent aboutir même s’ils ne sont pas inclus dans le plan. «Ce sont des dossiers qui peuvent pour la plupart être traités par des programmes réguliers», dit-il.

Le ministre se dit ouvert à rencontrer les représentants de l’URLS afin de faire le point sur la situation.