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25 novembre 2021 9 h 44

REFUGES ANIMAUX : Un test d’humanité (exclusivité web)

Gilles Gagné

Journaliste

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GRAFFICI offre ici à ses lecteurs un court texte supplémentaire, qui n'apparaît pas dans son édition papier. Ce texte explique pourquoi deux de nos interlocutrices du dossier sur le bien-être animal aiment chats, chiens, ratons laveurs et plus! Bonne lecture!

Certains chiens et chats sont gâtés, pourris, capricieux. Ils font rire leurs maîtres. Ils les font pleurer, notamment quand ils meurent. Un vieux dicton révèle que les chiens ont des maîtres et que les chats ont des serviteurs. Quand certains chiens pètent, leurs maîtres en ont plein les bras pour éviter l’évanouissement. Des chats montent impunément sur les tables et les comptoirs, pendant que leurs « serviteurs » expliquent aux visiteurs qu’ils ne font jamais ça! Les gens parlent à leurs animaux et ils leur prêtent des voix, ils leur donnent 22 noms différents, un pour chaque expression canine ou féline. Il y a des gens âgés ou malades qui périclitent rapidement après la mort de leur animal. Des chiens et des chats sont utilisés pour accompagner des patients en phase terminale. Un chien entrant dans une résidence pour personnes vivant des problèmes cognitifs change toute la dynamique du lieu. Pour paraphraser l’auteur Milan Kundera, on pourrait dire que « le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci: les animaux. »

Catherine Landry : « J’ai toujours aimé les animaux. Mon plaisir quand j’étais jeune, c’était d’avoir des croquettes de chien pour nourrir dans ma main les écureuils du voisinage. Une fois, ma tante Marie-Thérèse a ouvert la porte pour faire entrer dans la maison les ratons laveurs qui étaient dehors! Je suis d’abord tombée en amour avec la médecine. Je rêvais d’être chirurgienne, jusqu’à ce que je réalise que c’était gérer un humain. J’ai fait un baccalauréat en biologie d’abord, avant d’aller en médecine vétérinaire. »

 

Mia Sainte-Marie : « Je suis née avec l’idée de posséder un cheval. Je pense que j’en voulais un dès la pouponnière. On habitait en ville. Enfant, je prenais trois autobus pour aller faire ma leçon d’une heure d’équitation, en partant avant que tout le monde soit levé, puis je passais le reste de la journée à l’écurie et à 17 h, je reprenais les trois autobus pour revenir à la maison. Je voulais un cheval, mais mon père m’a fait comprendre que je ne le verrais pas beaucoup, avec la distance et l’école. J’ai ensuite voulu un chien. On avait toujours un chat abandonné que je faisais rentrer dans ma chambre. Ma mère m’a donné un chien, un Airedale, qui me donnerait de la misère à cause de ses longs poils. J’étais timide et ma mère a pensé : “Je vais lui donner un chien qui va la faire sortir de sa coquille”. Ça a marché; je suis devenue toiletteuse! »

 

REFUGES ANIMAUX : OÙ EN EST LA RÉGION? texte 1/4

REFUGES ANIMAUX : OÙ EN EST LA RÉGION? texte 2/4

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