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23 avril 2013 14 h 39

Reportage photos sur Saint-François-de-Pabos

GRAFFICI entame une série sur les villages de la Gaspésie. Ceux dont on parle peu, mais qui ont gardé un fort sentiment d’appartenance. Saint-François-de-Pabos est de ceux-là. Découvrez-le en photos.

 

L’école du village, ouverte des années 1950 jusqu’en 1974, a déjà compté près de 300 élèves, selon Émilia Giroux, une ancienne enseignante. Aujourd’hui, le bâtiment est une résidence pour personnes âgées.

La première croix de Saint-François a été érigée dans les années 1920 par Diogène Leblanc, et refaite plus récemment par ses fils Lionel (sur la photo) et Claude. Dans ce village sans église, la croix suscitait le respect et la dévotion. « Les gens qui passaient devant enlevaient leur chapeau, faisaient le signe de la croix ou une petite prière », rapporte Lionel Leblanc.

Le logo de Saint-François-de-Pabos montre la scie circulaire d’une scierie et la forêt dont les habitants ont vécu, les trois chemins qui mènent à Saint-François (routes Leblanc, de l’Église et Hamilton), la musique country de la famille Daraîche (originaire de Saint-François), la flamme olympique du boxeur Camille Huard (aussi originaire de Saint-François) et le saumon de la rivière du Petit Pabos. Jean-Guy Anglehart l’a dessiné dans les années 90 à la demande de la municipalité.

Saint-François-de-Pabos ne compte plus ni épicerie ni dépanneur. Celui de Gérald Duguay a été le dernier à fonctionner.

 

« Chez Gisèle », les gars du village venaient jouer au billard. La propriétaire de ce dépanneur, Gisèle Audet, organisait même des tournois. Le commerce a fermé il y a environ cinq ans.

Jean-Marie, « l’aîné des gars » de la famille Huard, occupe la maison paternelle de Saint-François-de-Pabos. Cet ancien boxeur enseigne toujours ce sport au Club du Rocher-Percé, près de 40 ans après avoir aidé son frère Camille à se rendre aux Olympiques de 1976.

Guy-Philippe Anglehart et Karine Kearney se sont achetés une maison dans leur village natal. Les jeunes ne sont pas légion à s’installer à Saint-François « parce qu’il n’y a pas beaucoup de terrains libres et de maisons à vendre, indique M. Anglehart. Mais beaucoup sont revenus et se sont installés dans les villages alentour. »


L’école du village, ouverte des années 1950 jusqu’en 1974, a déjà compté près de 300 élèves, selon Émilia Giroux, une ancienne enseignante. Aujourd’hui, le bâtiment est une résidence pour personnes âgées.


Xavier Anglehart, aîné d’une famille de onze enfants, occupe la maison paternelle, l’une des plus anciennes du village. Il est l’une des bonnes mémoires de Saint-François-de-Pabos.

Parmi les différents secteurs de Saint-François, le « Ti-Ouest » a son identité bien à lui.

En 2001, Saint-François-de-Pabos est fusionné à Chandler et devient un « quartier » de la nouvelle municipalité.


La rivière Petit Pabos, une rivière à saumon qui fait la fierté du village, était encombrée de blocs de glace lors du passage de GRAFFICI à la mi-mars.

 

Crédit de toutes les photos : Geneviève Gélinas