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17 octobre 2011 7 h 43

Revaloriser la formation professionnelle

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Les commissions scolaires gaspésiennes et leurs partenaires ont discuté, vendredi, dans le cadre d’une rencontre régionale sur les enjeux du système d’enseignement, des problématiques du décrochage scolaire, de la fermeture d’écoles et du développement de la formation professionnelle.

Organisée à l’initiative de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), cette rencontre visait à dégager les pistes de travail pour faire face aux défis du système de l’éducation. Si les problématiques dégagées dans la région sont sensiblement les mêmes qu’ailleurs en province, celle du développement de la formation professionnelle a retenu l’attention.

«Ici, on voit que la formation professionnelle est vraiment perçue comme un levier pour faire réussir plein d’élèves, entre autres les garçons, explique Josée Bouchard,  présidente de la FCSQ. C’est aussi un levier important pour le développement économique de la Gaspésie.»

Changer les perceptions

Selon Jean-Pierre Pigeon, président de la Commission scolaire des Chic-Chocs, il faut changer les perceptions par rapport à la formation professionnelle auprès de la population. «Depuis 30 à 40 ans, l’enseignement professionnel était la voie d’évitement, précise-t-il. À l’époque, tout le monde devait aller au cégep ou à l’université. Mais, par exemple, un plombier peut gagner beaucoup plus qu’un enseignant.» S’il faut convaincre les jeunes de prendre le chemin de la formation professionnelle, il faut également changer la mentalité des parents. «Les parents sont le fil conducteur et ils sont les mieux placés pour convaincre leurs jeunes d’aller étudier dans un créneau professionnel», ajoute M. Pigeon.

Cette problématique et celles du décrochage des garçons ainsi que des fermetures d’écoles en Gaspésie feront l’objet de discussions lors du prochain Sommet national sur l’éducation qui se tiendra à la fin du mois de mai prochain, à Québec. Une cinquantaine de partenaires socioéconomiques et politiques ont participé à la rencontre.

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