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17 avril 2014 15 h 17

Rivières : Matapédia sur un pied d’alerte

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GASPÉ – Le niveau d'eau gonfle rapidement à Matapédia, ce qui amène les autorités à se placer sur un pied d'alerte alors que la débâcle de la rivière Matapédia pourrait atteindre la municipalité au cours des prochaines heures.

« La rivière Matapédia a commencé à débâcler en partie mercredi soir au Nouveau-Brunswick. On a des hausses rapides des niveaux d’eau à la jonction des rivières Matapédia et Restigouche », indique le directeur régional de la Sécurité civile, Jacques Bélanger.
Des mesures préventives ont été mises en place dès jeudi. L’école de la municipalité a été fermée et les autorités municipales et civiles surveillent la situation de très près.

« On a une surveillance très accrue. Des conseillers de la Sécurité civile se sont mis en route vers Matapédia. Tout dépendra des conditions climatiques et de la descente des glaces », indique M. Bélanger.

L’aéroglisseur a été demandé sur les lieux pour casser le couvert de glace. « On sait qu’il est en route vers Matapédia. Le gouvernement fédéral l’a confirmé, mais je ne peux garantir quand il va arriver exactement », indique le directeur régional.

Quelques inondations mineures

La rivière Malbaie sur le territoire de Percé a forcé l’évacuation de deux résidences. L’embâcle a été démantelé. « Tout est revenu à la normale », indique M. Bélanger.

Un glissement de terrain est également survenu sur la route 198 entre L’Anse-Pleureuse et Murdochville. La route a été fermée en fin de journée mercredi et une partie de la nuit de mercredi à jeudi. Les autorités ont effectué les travaux d’usage et la route a été rouverte jeudi matin.

À Gaspé, la rivière Dartmouth est sortie de son lit. « C’était surtout des inondations mineures avec de l’eau sur la chaussée. Aucune résidence n’a été touchée », explique M. Bélanger.

À New Richmond, le ruissellement causé par la fonte des neiges a inondé un commerce.

Le temps plus froid depuis les dernières heures ralentit le processus de fonte. Le couvert de neige est au-delà d’un mètre dans les montagnes.
« On est vraiment au début des crues printanières. On en a encore facilement pour trois semaines », indique le directeur régional. Les cours d’eau sont encore sous un couvert de glace. Les municipalités et les observateurs sur le terrain demeurent sur le qui-vive.