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28 mai 2012 16 h 23

Tourisme éco-responsable à l’Auberge festive Sea Shack

Aux abords de l’auberge annemontoise, une éolienne vient d’être érigée pour  symboliser le virage écologique que l’entreprise s’apprête à prendre. L’énergie qu’elle génère éclaire une œuvre d’art, Le Naufrageur, une lampe faite de matériaux recyclés, conçue par deux artistes de la région, Marika Rioux et Jü.

C’est grâce au travail collectif d’ingénieurs, dont Jean-Louis Chaumel d’Audace Technologies Inc. (ATI), d’artistes locaux et de bénévoles provenant des deux côtés de l’Atlantique, que cette initiative a été rendue possible. «Il s’agit d’un premier pas vers une auberge verte»,  a commenté avec enthousiasme Alexis Poirier, président et directeur des opérations touristiques de l’Auberge festive Sea Shack.

Déjà, des affiches dans le bloc sanitaire, contenant toilettes et douches, incitaient les clients à faire un usage efficace de l’eau et du papier hygiénique. Il était aussi possible de composter. Mais selon son président, il fallait faire plus.

En plus de sensibiliser sa clientèle aux énergies alternatives, l’établissement compte profiter cet été des conseils de Cynthiana Raimon, une stagiaire en développement durable, qui étudiera comment l’entreprise pourrait «verdir» davantage ses installations, en améliorant le compostage sur le site ou en réduisant la consommation d’eau, par exemple.

Dans la lignée du développement durable, un clin d’œil sera porté à l’historique du site, anciennement nommé l’Anse à Jean. D’ici à la mi-juin, des panneaux d’interprétation seront installés pour en informer la clientèle.

Vers une plus grande indépendance énergétique

«Il faut rêver, mais peut-être qu’un jour, si tous les astres s’alignent, on pourra alimenter tout le site de l’auberge à 80 % avec l’énergie éolienne», poursuit le président, précisant que ce projet demandera des investissements de plus d’un demi-million de dollars pour ériger une «vraie» éolienne.

Pour le moment, il espère obtenir une subvention de 30 000$  du Centre local de développement (CLD) en vue de mener une étude sur le potentiel éolien du site à l’hiver prochain, temps de l’année où les vents sont les plus forts.