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31 août 2012 16 h 11

Travailleurs sylvicoles : Damien Arsenault se positionne

Le député sortant de Bonaventure, Damien Arsenault, se veut rassurant quant à la reconduction de l’enveloppe de 15 millions $ octroyée pour la création d’emplois en forêt.

Les entreprises et coopératives sylvicoles ont récemment interpellé les candidats de la présente campagne électorale afin de préserver leurs acquis et d’améliorer les conditions des travailleurs. Les regroupements sont inquiets devant la perspective de perdre cette somme, soit de 30 à 50 % de leur budget, associée à ce programme (Programme de création d’emplois) spécifique au Bas-St-Laurent et à la Gaspésie.

«Je vous le dis, les enveloppes vont demeurer et je vous assure que nous allons protéger les argents pour notre région. Le programme peut s’appeler autrement, mais les argents vont rester», martèle M. Arsenault.   
 
«Les entreprises dans l’aménagement forestier sont très au fait que les programmes seront probablement repensés. Nous avons mis de l’énergie avec la Direction régionale pour nous assurer qu’on puisse identifier de façon adéquate les besoins en aménagement et rapidement avec nos entreprises», ajoute le député sortant.       

Condition de travail

Les entreprises et  les coopératives sylvicoles demandaient aussi que les candidats se prononcent sur la possibilité de donner aux travailleurs de meilleures conditions de travail et une rémunération adéquate.

«Notre gouvernement a mis en place en 2010 un comité de travail qui s’est penché là-dessus et plusieurs éléments sont en voie d’application. On veut s’assurer que les travailleurs soient bien considérés», souligne M. Arsenault.

Finalement, les groupes forestiers, malgré l’ajout de 20 millions $ sur 5 ans des crédits d’aménagement forestier décrétés par Québec dans le dernier budget, a vu ses subsides régionaux réduits de 2 millions $ pour avoir reçu trop d’argent en 2011.

«Les crédits sylvicoles sont effectivement inférieurs à l’an dernier parce qu’ils avaient été bonifiés de façon significative. On attend en septembre.  Si d’autres industriels au Québec ne l’utiliseront pas, nous pourrons les  déplacer en Gaspésie. Sinon, je m’engage avec mes collègues de l’Assemblée nationale de travailler à sécuriser nos travailleurs pour qu’ils fassent l’ensemble des semaines nécessaires pour se qualifier à l’assurance-emploi.» 

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