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Blogue citoyen

17 juin 2016 17 h 51

PRENONS-LE

| (Discours prononcé le 27 mai 2016 au Musée de la rivière Cascapédia à la suite de la remise du Prix du CALQ – Œuvre de l’année en Gaspésie pour CR!ONS)

Je tiens tout d’abord à remercier la femme de ma vie, Gabrielle Paquette, ainsi que mon fils, Colin Paquette-Garon.

Merci au CALQ et aux membres du jury de m’accorder cet honneur.
Maryse, Éric, je souhaite souligner la qualité exceptionnelle de votre travail.

Je dois aussi exprimer ma gratitude à certaines personnes pour leur contribution dans la réussite du projet CR!ONS :
– Serge-Patrice Thibodeau et les éditions Perce-Neige;
– Pascal Alain, Sonia Cotten, Bilbo Cyr, Raymond-Guy Leblanc et Martin Zibeau;
– Guillaume Arsenault, Éric Dion, Richard Dunn, Geneviève Lalande, Francis Faubert, Myëlle et Michel Faubert;
– Nathalie Lavigne, la commission scolaire René-Lévesque et tous les enfants que j’ai rencontrés cet hiver.

J’aimerais pouvoir dire avec des mots doux ce que j’ai à dire maintenant.
Mais à un moment donné, il faut appeler un rat un rat.

Jean-Paul Daoust dit que la poésie n’est pas faite pour faire joli ou cute,
qu’elle n’est pas là pour embellir ou décorer,
que la poésie est revendicatrice.
Alors, revendiquons.
Dans les années 1960, le Québec a vécu une grande période d’émancipation que nous avons appelée la Révolution tranquille.
En ce moment, le Québec vit une grande période d’oppression que j’appellerais la Guerre silencieuse. Notre propre gouvernement nous a déclaré la guerre. Un gouvernement immoral, malhonnête, incompétent, violent et arrogant qui nous méprise, nous vole, nous agresse, nous fraude et nous ment.
Le Québec est contrôlé par une organisation criminelle qui s’appelle le Parti libéral du Québec. De plus en plus, en travaillant avec les gens du milieu et en m’informant, je prends la mesure du mal que ces gens causent au peuple québécois et à nos institutions.
J’aimerais pouvoir trouver les mots pour qu’ils arrêtent le saccage.
Mais je ne suis qu’un artiste. Ces gens-là n’écoutent pas les artistes.
C’est l’argent qui les intéresse. Pas les humains.
Le Parti libéral nous trahit.

Et comme le chantait Félix Leclerc, il faut mourir quand on trahit.
Je souhaite solennellement que le Parti libéral du Québec meure.
Comme citoyens, par respect pour nos ancêtres et par respect pour ceux qui nous suivrons, nous avons le devoir de nous débarrasser du Parti libéral.
Le pouvoir nous appartient.

Prenons-le.