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14 juillet 2014 16 h 05

1,2 M$ investis en Gaspésie par le Fonds FTQ

GASPÉ – Le Fonds régional de solidarité FTQ a investi 1,2 M$ en Gaspésie pendant l’année financière 2013-2014. Trois entreprises, Pêcheries Marinard, Rail GD et Hôtel et Cie, ont bénéficié des investissements.

Pêcheries Marinard, de Rivière-au-Renard, a reçu un prêt de 700 000 $ pour l’achat d’équipements de transformation de crevette et de production de poudre de crevette.
« C’est un « plus » pour nous d’avoir le Fonds de solidarité parmi nos investisseurs, indique le directeur général de Marinard, Pascal Noël. Ça permet de diversifier les investisseurs. Ça rend tout le monde moins frileux et ça nous permet d’avoir accès à des taux d’intérêt plus bas et à de meilleures conditions [de prêt]. »

Capital de risque

Le Fonds régional de solidarité a aussi versé 500 000 $ dans le Fonds Soutien Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, créé en partenariat avec Investissement Québec. Ce fonds de 3 M$ sert à financer le démarrage d’entreprises, une étape à laquelle « l’argent est plus difficile à trouver », indique Marc Cayouette, directeur régional du Fonds de solidarité. « C’est du financement non garanti, de l’argent à risque, qui permet aux banquiers de considérer ça comme une mise de fonds. »

Le Fonds Soutien a investi dans deux nouvelles entreprises gaspésiennes, soit Rail GD, un atelier de réparation de matériel ferroviaire de New Richmond, et Hôtel et Cie de Sainte-Anne-des-Monts, le produit d’une cure de jouvence de l’ancien hôtel Monaco des Monts. Elles ont bénéficié d’un total de 500 000 $, une somme que M. Cayouette refuse de ventiler par compagnie.

M. Cayouette fonde beaucoup d’espoir dans ce Fonds Soutien. « Au Bas-Saint-Laurent, on a créé un fonds du même type et on a financé pratiquement 12 dossiers grâce à lui. »
Des années « tranquilles »

Les investissements de 2013-2014 sont « dans la moyenne des dernières années », indique M. Cayouette, des années qui ont été tout de même « plus tranquilles » que dans le passé, ajoute-t-il. « Avec le projet de cimenterie, celui d’Orbite [alumine à Cap-Chat] et peut-être le pétrole et gaz, ça pourrait nous amener à de plus gros volumes d’investissement dans l’avenir. »