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26 février 2014 10 h 51

417 000 $ versés en assurance récolte

La Financière agricole a versé, en date du 17 février 2014, aux 63 entreprises ayant subi des pertes indemnisables, des sommes totalisant 417 000 $.

NEW RICHMOND – Dans la région, 98 entreprises agricoles sont assurées par la Financière agricole du Québec qui a déposé cette semaine le bilan de l’assurance récolte 2013 pour la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Par voie de communiqué, l’organisme a indiqué que les conditions climatiques de la saison 2013 ont été peu favorables aux cultures. « Par endroits, les plantes pérennes ont été affectées par le gel hivernal. Les travaux d’ensemencement ont débuté tôt, mais ont été retardés par les précipitations fréquentes et abondantes, et certaines superficies n’ont pas été semées. Le temps froid et le surplus d’humidité du sol ont ralenti le développement des cultures. En juillet et en août, le manque de précipitations a nui à la repousse du foin et à plusieurs cultures. Pour l’ensemble des fauches de foin, les rendements ont été généralement inférieurs à la moyenne, mais la qualité a été autour de la moyenne. Les récoltes des cultures annuelles ont été retardées par le manque de mûrissement et certaines superficies de céréales n’ont pas été récoltées. Les rendements pour les cultures annuelles ont été généralement inférieurs aux moyennes », peut-on lire dans le communiqué.
Sur les 417 000 dollars alloués l’an dernier, 239 000 dollars l’ont été pour les céréales, le maïs et les protéagineuses, et 169 900 dollars sont allés pour le foin. Les valeurs assurées pour l’année d’assurance 2013 étaient de 5,5 millions de dollars, soit une augmentation de près de 2,7 % par rapport à 2012.
« Ce bilan témoigne du rôle essentiel qu’exerce La Financière agricole du Québec sur la vitalité économique de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Il rappelle également l’importance, pour les producteurs, d’assurer leurs récoltes afin de minimiser les risques pour leur entreprise puisque les pertes subies à la suite de conditions climatiques défavorables peuvent entraîner une situation difficile », a tenu à souligner le directeur du Centre de services de Caplan, M. Bruno Bélanger.