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21 mai 2013 17 h 43

Aide alimentaire : il manque 800 000 $ pour combler les besoins

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RIVIÈRE-AU-RENARD – Il manque 800 000 $ aux organismes communautaires du territoire afin de répondre adéquatement aux besoins des banques alimentaires gaspésiennes.

C’est le portrait de situation qu’a reçu la semaine dernière le ministre responsable de la Gaspésie, Gaétan Lelièvre, alors qu’il cherchait à connaître l’ampleur des problèmes.

En entrevue à GRAFFICI.CA, le ministre et député de Gaspé a admis avoir été renversé par ce constat : «Je ne m’attendais pas à un montant aussi élevé», dit-il.

Il croyait en toute bonne foi que les montants requis étaient d’environ 10 000 $.

«C’est énorme. C’est sûr que c’est un besoin de base. Je prends ce besoin très au sérieux. De 600 000 $ et 800 000 $, c’est énorme», indique M. Lelièvre.

Il admet que ce sera difficile de trouver cette somme. Il analysera la question avec l’Agence régionale de la santé et des services sociaux, qui s’occupe de ce mandat, et le ministère de la Santé.

«Est-ce qu’on va pouvoir y répondre en partie? Oui, je l’espère. En totalité? Ce sera peu probable. À court terme, ce sera difficile de trouver ces sommes-là.»

Le cas de Partagence

Seulement en Haute-Gaspésie, Partagence estime ses besoins à 70 000 $ pour répondre à toutes les demandes, mais il n’a reçu, l’an dernier, que 30 000 $.

L’organisme de Sainte-Anne-des-Monts a été contraint de diminuer l’aide accordée au service alimentaire. Le panier de denrées a donc été réduit à une valeur de 25 $ par mois, au lieu de 50 $. Tout en précisant qu’il s’agit d’un dépannage alimentaire, l’organisme favorise les familles avec des enfants.

Un exercice plus large

Cet exercice chiffré de la part du milieu communautaire survient alors que les organismes réclament 8 millions de dollars supplémentaires afin de répondre à l’ensemble des services dispensés. Les 104 organismes reçoivent actuellement 12 millions de dollars par année pour répondre à leurs besoins.

«Il faut être conscient que c’est un des volets du secteur communautaire. Il faut voir ça de façon globale, évaluer les besoins et s’asseoir avec les partenaires et voir comment on peut arriver à répondre de façon maximale aux besoins de cette clientèle démunie», précise M. Lelièvre.

Le ministre précise que cette demande survient au moment où le cadre financier du gouvernement du Québec est difficile.

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