• samedi 19 avril 2025 04 h 05

  • Météo

    2°C

  • Marées

Actualités

28 mai 2013 0 h 03

Biomasse forestière : des économies pour l’hôpital de Maria

MARIA - Le Centre de santé et des services sociaux de la Baie-des-Chaleurs (CSSSBC) économisera 300 000 $ annuellement grâce à la nouvelle chaufferie à la biomasse forestière de l’hôpital de Maria.

Le centre hospitalier est le premier de la Gaspésie à utiliser cette technologie. Le nouveau système, qui est en service depuis le mois de mars, sert pour le chauffage, la buanderie, la stérilisation et la cuisine de l’établissement. Les installations sont complètement automatisées.

Un investissement de 3,3 millions de dollars a été nécessaire pour mener à terme le projet, dont 2 millions proviennent du CSSSBC. Sa direction prévoit un retour sur l’investissement dans sept ans. Les ministères de la Santé et des Ressources naturelles ont participé au montage financier.

Au-delà de l’aspect économique, la chaufferie réduira l’empreinte écologique de l’établissement. «D’un point écologique, nous pourrons soustraire l’équivalent de 183 tonnes [par année] de gaz à effet de serre», a précisé le directeur du CSSSBC, Jean-Philippe Legault, lors de l’inauguration officielle de la chaufferie, tenue mercredi dernier.

Résidus de bois

La chaufferie consommera l’équivalent d’une centaine de camions remorque de copeaux de bois chaque année. C’est la Coopérative forestière de Saint-Elzéar qui fournira les résidus de bois au centre hospitalier au cours des cinq prochaines années.

Un projet qui pourrait en inspirer d’autres

Présente lors de l’inauguration, la présidente-directrice générale de l’Agence de santé et des services sociaux de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Yolaine Galarneau, a indiqué que des analyses sont en cours en vue d’implanter des systèmes similaires dans d’autres établissements de santé dans la région.

«C’est un projet d’optimisation important, en plus de tous ces aspects sur la santé environnementale. Quand une initiative de l’un de nos milieux porte ses fruits, notre solution c’est de la rendre admissible au plus grand nombre en considérant les caractéristiques de chaque milieu», a-t-elle déclaré.

Sans nommer les établissements visés par l’analyse afin de ne pas créer de faux espoir, Mme Galarneau indique que la proximité de la ressource sera un facteur déterminant. «Pour que ce soit rentable et pour ne pas perdre notre effet environnemental par le transport longue distance, le résidu doit soit à proximité [du centre de santé]», a dit la présidente-directrice générale.