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17 avril 2013 14 h 53

Chandler : la passerelle bascule dans l’eau

CHANDLER - La rupture de câbles d’acier lors de l’installation de la passerelle située sur le Circuit des bâtisseurs de Chandler mardi a fait basculer la structure dans la rivière entre ses deux piliers. 

Aucun travailleur n’a été blessé. Deux hommes ont fait une chute à partir du pilier ayant servi de pivot à la structure d’aluminium, mais ils ont été retenus par leurs harnais de sécurité. «Au départ, ils ne voulaient même pas aller à l’urgence. C’est notre secouriste, Jean-Bernard Moreau, qui les a accompagnés à l’hôpital. Ils ont passé des radiographies et tout était beau. Ils sont revenus travailler après», affirme André Poulin, PDG chez REMAC, constructeur de la passerelle.

Cause inconnue

«Nous avions cinq contremaîtres sur le chantier, tous équipés de radios. Nous avions aussi doublé la sécurité. On nous recommandait d’attacher la passerelle à un câble de chaque côté. Nous avions mis un deuxième câble indépendant de chaque côté. On a suivi la procédure conçue par la plus grande spécialiste de lancement de ponts au Québec. Pour l’instant, il m’est impossible de dire ce qui a provoqué la rupture des câbles», dit M. Poulin. 

À la suite de l’incident, il a contacté Hélène Christodoulou, l’ingénieure spécialiste en lancement de ponts avec qui il avait fait affaire. Au téléphone, elle lui aurait dit qu’il s’agissait peut-être d’une erreur humaine, d’un manque de coordination entre les opérateurs qui tiraient les câbles d’acier et ceux qui les déroulaient, laquelle aurait causé une surtension provoquant leur rupture. Cependant, à défaut d’être sur place pour analyser la situation, elle n’a pas pu confirmer la cause de cet incident. 

Travaux suspendus

En attendant une nouvelle procédure établie par des ingénieurs afin de sortir la passerelle de l’eau, les travaux sont suspendus. «On travaille selon des procédures données par des ingénieurs. On avait la procédure pour lancer la passerelle, mais maintenant il nous en faut une pour la relever», explique M. Poulin.