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15 février 2013 15 h 16

Cinéma d’auteur : Sylvain Roy défend le ministre Maka Kotto

Alors que le Conseil de la culture de la Gaspésie accuse Québec de mettre en péril la survie des cinémas parallèles de la région, le député de Bonaventure, Sylvain Roy, se porte à la défense du ministre Maka Kotto en affirmant qu’il «n’avait pas vu venir» les impacts de la coupure du programme visant à soutenir la diffusion du cinéma d’auteur. 

Le ministère de la Culture et des Communications a procédé à la coupure du programme Appel de projets en diffusion du cinéma d’auteur pour l’année financière 2012-2013.

Cette décision menace la survie de Cinétoile à Carleton-sur-Mer, de Ciné Bobine à New Richmond, de Cinév’Art à Chandler et du cinéma Les jamais vues à Sainte-Anne-des-Monts. Pour certains d’entre eux, les subventions reliées au programme représentaient 35% de leur budget annuel.

Selon M. Roy, le ministre Maka Kotto ignorait que la coupure du programme allait avoir un impact sur les opérations des organismes diffuseurs, puisque les fonds disponibles avaient comme objectif de supporter des projets et non pas de financer des opérations, comme c’était devenu le cas pour certains cinémas parallèles de la région.

«Il n’était pas au courant et j’ai eu des discussions avec lui pour clarifier la situation. J’en comprends que la coupure a des impacts qui n’étaient pas prévus par le ministère. M. Kotto ne peut pas connaître toutes les réalités régionales. Il n’avait pas vu ça venir», a déclaré le député en entrevue téléphonique.

M. Roy «ne promet rien», mais a bon espoir que des budgets seront débloqués pour soutenir la diffusion du cinéma d’auteur en région. «Le ministre a une bonne écoute et nous travaillons pour trouver une solution», a-t-il dit.  

Conseil de la culture

La vice-présidente du Conseil de la culture de la Gaspésie, Louise Cyr, reconnaît pour sa part que le programme était devenu une façon de financer les opérations de certains organismes.

Elle ajoute cependant qu’il est difficile pour ces derniers de mettre sur pied de nouveau projet année après année. «Ces organismes présentent du cinéma d’auteur. Ils ne peuvent pas réinventer des projets chaque année. Du cinéma, c’est du cinéma», a-t-elle mentionné.

Selon Mme Cyr, la solution passe donc par une révision des critères du programme. «Nous espérons que nos élus prennent en main ce dossier. Le besoin est toujours présent dans nos milieux.»

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