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31 octobre 2011 13 h 20

Dévoilement de l’œuvre «Jacques de Lesseps, un comte dans le ciel…»

L’œuvre de l’artiste gaspésienne, Édith Jolicoeur, intitulée Jacques de Lesseps, un comte dans le ciel… , a été inaugurée vendredi dernier au Musée de la Gaspésie.

L’œuvre, qui a été acquise par la Ville de Gaspé, par les Amis de Jacques de Lesseps et par la régionale Côte-de-Gaspé-Percé de l’association Québec-France, a pris place dans la section Explorateurs et premiers arrivants du musée.

Ce don fait au musée vise à souligner l’importance historique de cet homme d’exception qui a été le premier aviateur à survoler la péninsule gaspésienne.

Un peu d’histoire

Né en France en 1883, Jacques de Lesseps obtient son brevet de pilote en 1909 à l’âge de 26 ans. Premier pilote a effectué un vol de nuit, il est le deuxième après Louis Blériot à réussir la traversée  de la Manche qui sépare la France et l’Angleterre.

Il se distingue en 1910 en devenant le premier homme à survoler Montréal à l’occasion du premier congrès d’aviation de Pointe-Claire.

Quelques années plus tard, au cours de la Première Guerre mondiale, il s’illustre en tant que pilote de guerre pour les Français en défendant Paris des attaques de zeppelins de l’armée allemande.

Voyage en Gaspésie

C’est à l’invitation du gouvernement québécois que le comte a pris connaissance de la Gaspésie. Le ministère des Terres et Forêts lui a donné dans les années 20 le mandat de faire la cartographie des forêts gaspésiennes par photographie aérienne.

Jacques de Lesseps décide d’opérer son hydrobase principale dans la Baie de Gaspé et effectue au cours des années 1926 et 1927 la photographie de plus de 80 000 kilomètres carrés de territoire.

C’est lors d’un vol en direction de Val-Brillant le 18 octobre 1927 que Jacques de Lesseps ainsi que son mécanicien et copilote, Theodor Chichenko, périssent en mer non loin de Matane. Six semaines plus tard, le corps du comte est retrouvé sur une plage de l’ouest de Terre-Neuve et est finalement inhumé à Gaspé le 14 décembre 2927.

L’héritage photographique qu’il a laissé est unique. Quelques-unes de ses photos se retrouvent aujourd’hui dans le livre La Gaspésie vue du ciel de Pierre Lahoud et Henri Dorion aux éditions de l’Homme.

De nombreuses autres pièces témoignant du passage à Gaspé de l’explorateur sont exposées au Musée de la Gaspésie.

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