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11 juillet 2012 6 h 36

Écrasement d’hélicoptère : l’usure mécanique en cause

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Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST)conclut, dans son rapport qu’il vient de déposer, que l’écrasement d’unhélicoptère survenu sur la plage de Cap-Chat en décembre 2010 a étécausé par un problème mécanique.

L’enquête du BST a établi que la rupture par fatigue d’un roulement à
billes est à l’origine de la perte de puissance du turbomoteur qui a
provoqué l’atterrissage brutal.

Le récit

L’aéronef Bell 206B, exploité par Essor-Hélicoptères, avait décollé de
Matane le 9 décembre 2010, vers 11h15. Il avait à son bord un pilote et
quatre passagers. Quelque 27 minutes après son décollage, l’engin a subi
une panne de moteur. Le pilote a alors effectué une autorotation avec un
virage à droite avant que l’appareil n’atterrisse brutalement sur
l’étroite bande riveraine, en bordure de la route 132. Le train
d’atterrissage a cédé et l’appareil s’est immobilisé sur le ventre.

Appelés sur les lieux, les pompiers ont dû utiliser les pinces de
désincarcération afin d’extirper les cinq occupants de l’habitacle.
L’hélicoptère transportait des experts du ministère de la Sécurité
publique, du ministère du Développement durable, de l’Environnement et
des Parcs ainsi que de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).

L’appareil survolait les côtes de cette partie de la péninsule afin
d’évaluer les dégâts causés par les grandes marées survenues trois jours
auparavant. L’occupant qui avait subi les blessures les plus graves est
le directeur de la chaire de recherche en géoscience côtière et
professeur de géographie à l’UQAR, Pascal Bernatchez. Il souffrait d’une
fracture de la deuxième lombaire et d’une bonne coupure à la tête. Deux
autres passagers s’en sont tirés avec des blessures légères et les deux
autres s’en sont sortis indemnes.