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18 décembre 2012 10 h 58

Gaspésia : poursuite des travaux malgré un rapport critique

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Le démantèlement de la Gaspésia à Chandler se poursuit malgré les critiques formulées sur la gouvernance des travaux de démantèlement de l'usine par l'ancienne administration de la Société de développement économique de la municipalité (SDEIC).

Le rapport indépendant commandé par la municipalité avait notamment démontré que des transferts de fonds totalisant trois millions de dollars avaient été effectués entre le Fonds de développement économique (FDEC) et la SDEIC sans documentation, résolution ou approbation aux procès verbaux.

Le document rapportait par ailleurs l’absence d’un processus en bonne et due forme pour la réalisation du 2e appel d’offres privant ainsi la SDEIC d’une information importante sur la soumission de 17 millions de dollars $ de la firme EDS, chargée de mener les travaux de démolition de l’ancienne papetière.

Dans ce contexte, l’actuel président de la SDEIC, Jean-Raymond Lepage, a tenu à assurer la population lors d’une conférence de presse tenue vendredi dernier. Ce dernier a indiqué que son organisme poursuit sa recherche de réponses à la lumière de tout ce dossier. «En janvier, on va reprendre le travail. On va continuer à fouiller et à poser des questions.»

Selon nos informations, une fois que le contrat avec EDS sera honoré, soit en juin 2014, il resterait un peu plus de cinq millions de dollars dans les coffres du FDEC afin de relancer l’économie de Chandler.

Un chiffre que refuse de confirmer Jean-Raymond Lepage en admettant toutefois «qu’il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre. On ne peut pas dépenser des argents avant que tout soit payé et réglé [avec EDS].»

La confiance au rendez-vous

M. Lepage demeure toutefois confiant que les travaux se poursuivront selon l’échéancier prévu avec EDS. «On poursuit le travail avec EDS dans le cadre de la démolition et la décontamination du bâtiment. Les gens sont fatigués de voir un bâtiment qui aurait pu tomber en ruine sans que rien ne soit fait. Les gens veulent voir ce bâtiment disparaître.»

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