Grève dans les réserves fauniques de la Sépaq
GASPÉ – Après une grève d’une journée dans les 23 parcs nationaux dont le parc de la Gaspésie, de Miguasha et de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé le 12 octobre dernier, c’est au tour des employés syndiqués des 14 réserves fauniques de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) de débrayer, samedi.
La grève, d’une durée indéterminée, touchera dans notre région les réserves fauniques des Chic-Chocs, Matane et Port-Daniel. Quelque 300 employés syndiqués sont touchés par cette grève à travers la province.
Malgré des négociations jeudi après-midi, l’impasse demeure sur la question salariale. Selon le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), qui représente les employés syndiqués, la partie patronale a offert des hausses salariales de 0,5 % pour 2013 et 2014 et de 1 % par année jusqu’en 2017. Les syndiqués réclament 2 % par année.
« Ça n’avance pas vraiment. Il ne reste juste que la question salariale à régler », indique le porte-parole syndical, Éric Lévesque.
Impacts
Il y aura des impacts pour les chasseurs en fin de semaine. « Les services de guide ne seront pas offerts par les employés syndiqués pour les chasseurs de gros gibier », souligne M. Lévesque.
De son côté, la Sépaq soutient que les réservations seront honorées et les forfaits de chasse et la chasse quotidienne se dérouleront normalement.
« On souhaite que la Sépaq ne soit pas en mesure de remplir l’ensemble de ses mandats. On va laisser passer les gens. Il va y avoir du piquetage symbolique », souligne M. Lévesque.
La Sépaq compte au total 2400 employés syndiqués.