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12 novembre 2012 16 h 31

La «grande séduction» pour atténuer la pénurie d’infirmières

Le syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est du Québec  (SIIIEQ) lance une opération «grande séduction» auprès des élèves de troisième secondaire de 17 écoles de la Gaspésie et du Bas-St-Laurent. 

Son objectif : attirer les jeunes du secondaire vers les formations en soins infirmiers disponibles dans les deux régions, afin d’atténuer la pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans les établissements de santé.

«Plusieurs interventions ont été réalisées pour offrir des formations en soins infirmiers en Gaspésie. Maintenant, il faut y attirer les jeunes. Pour ceux qui souhaitent demeurer ici, il y a de l’emploi dans nos professions. Le recrutement peut nous aider à endiguer la pénurie et réduire la pression sur notre personnel», a souligné la présidente du SIIIEQ, Micheline Barriault, lors d’une conférence de presse tenue lundi après-midi à Carleton-sur-Mer.

Au cours des cinq prochaines années, le syndicat évalue à 300 le nombre de postes d’infirmières qui seront à combler sur le territoire de la péninsule.

L’opération

D’ici le 12 décembre, des infirmières membres du syndicat se rendront donc dans les classes de troisième secondaire pour vanter les mérites de leur métier. «Elles parleront des conditions de travail qui s’améliorent peu à peu, des salaires, des régimes de retraite, des avantages sociaux», précise Mme Barriault.

Bien que les professions d’infirmières auxiliaires et d’inhalothérapeutes seront abordées, les efforts seront concentrés sur celui d’infirmière. 

Cible de recrutement

Pour la Gaspésie, le syndicat souhaite augmenter le nombre d’inscriptions dans les cohortes en soins infirmiers à Carleton-sur-Mer, à Chandler et à Gaspé, de façon à combler les besoins dans la région le plus rapidement possible.

Jusqu’à présent, note Mme Barriault, le taux de rétention des finissants a été de 100%. «Au cours des cinq prochaines années, 300 infirmières partiront à la retraite. Alors on souhaite qu’autant de personnes soient formées pour compenser», espère-t-elle.

Le SIIIEQ estime qu’il manque actuellement environ 100 infirmières dans les établissements de santé de la Gaspésie.