Le 7e Colloque de l’industrie éolienne québécoise se poursuit
MATANE - Le 7e Colloque de l'industrie éolienne québécoise s'est ouvert hier à Matane et se poursuivra jusqu'à demain. Organisé par le TechnoCentre éolien de Gaspé, l'événement réunit plus de 285 participants.
Selon les organisateurs, il s’agit d’un record de participation, avec des congressistes provenant du Québec, du Canada, des États-Unis et d’Europe. Le thème choisi, «L’avenir au programme», s’inscrit dans la foulée de l’attribution des 800 MW d’énergie éolienne annoncée en Gaspésie, le mois dernier, par la première ministre Pauline Marois.
En plus des nombreuses conférences inscrites à la programmation, l’événement donne l’occasion à 20 donneurs d’ordres de l’industrie éolienne du Québec de pouvoir rencontrer plus de 50 fournisseurs de services.
«Force est de constater que l’industrie éolienne québécoise est plus active que jamais dans son propre développement, estime le directeur général du TechnoCentre, Frédéric Côté. À l’aube de l’élaboration d’une nouvelle politique énergétique pour le Québec, les acteurs de la filière éolienne veulent discuter et identifier les occasions d’affaires que représentent les développements à venir.»
Aide financière
Le lancement de ce colloque a également été le prétexte, pour le ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Denis Lebel, pour annoncer le renouvellement d’une aide financière d’une durée de trois ans accordée au TechnoCentre éolien. D’un montant de 3 millions de dollars, le financement est accordé sous forme de contribution non remboursable, en vertu du Programme de développement économique du Québec. «Le secteur éolien croît rapidement et est appelé à devenir de plus en plus important au chapitre de la création d’emplois», a affirmé M. Lebel.
Le TechnoCentre éolien est un centre de recherche et de transfert technologique qui a pour mandat d’aider les entreprises à développer de nouveaux produits destinés à l’industrie éolienne, à intégrer la chaîne d’approvisionnement québécoise et à adapter la technologie au climat nordique.