Le BST explique l’atterrissage brutal survenu en 2012 à Gaspé
GASPÉ — Une approche d'atterrissage sous la pente d'approche optimale, à faible vitesse et à un taux de descente élevé ont mené à l'atterrissage brutal et à l'impact du fuselage d'un de Havilland DHC-8-301 d'Air Canada Jazz, survenu le 10 septembre 2012, à l'aéroport de Gaspé, conclut le Bureau de la sécurité des transports (BST).
Huit personnes qui se plaignaient de douleurs au cou et au dos avaient été transportées au centre hospitalier de Gaspé. Ils avaient quitté l’hôpital quelques heures plus tard. L’appareil comptait 32 passagers et trois membres d’équipage. Toutefois, le Dash 8 avait subi d’importants dommages à la partie arrière de son fuselage.
L’appareil avait quitté les Îles-de-la-Madeleine à destination de Gaspé. Après enquête, le BST conclut que « le pilote surveillant n’a pas reconnu à temps que l’aéronef volait trop lentement et donc n’a pu intervenir pour empêcher l’atterrissage brutal. L’application d’une commande excessive en cabré pour réduire le taux de descente a été inefficace, étant donné que l’aéronef volait déjà trop lentement ».
Le BST ajoute que l’équipage n’était pas formé adéquatement pour faire face à ce genre de situation.
Depuis cet événement, le BST souligne que les pilotes de Dash 8 d’Air Canada Jazz reçoivent la formation nécessaire pour faire face à ce type d’incident. Par ailleurs, Air Canada a apporté des améliorations à ses procédures d’exploitation, y compris la modification de sa technique d’atterrissage court et la clarification des critères d’approche stabilisée et d’atterrissage.