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12 septembre 2011 16 h 23

Le capitaine Michaud redonne vie au cimetière de Tourelle

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Le capitaine Michaud de Sainte-Anne-des-Monts, bien connu pour ses missions humanitaires en Haïti, pilote un nouveau projet. Depuis le 23 juin, il a entrepris la revitalisation du cimetière de sa paroisse, Saint-Joachim-de-Tourelle.

Supporté financièrement par le conseil des Chevaliers de Colomb de l’endroit, le projet a nécessité, jusqu’à maintenant, des dépenses de 2 000 à 3 000$. La main-d’œuvre est entièrement bénévole. D’ailleurs, Jean-Paul Michaud n’a pas compté ses heures, pas plus que le grand chevalier Jacques Vallée. Quelques autres bénévoles ont donné de leur temps, dont Diane Richard.

Travail colossal

Construit par le curé Alexis Bujold dans les années 1950, le cimetière avait besoin d’être revampé. La mousse envahissait les statues et les épitaphes. La peinture de l’imposant calvaire, installé à flanc de montagne et offrant une vue imprenable sur la mer et le clocher de l’église, était écaillée. Les statues avaient perdu de leur lustre d’antan. La nature avait repris ses droits ici et là. Une végétation et des arbres encombraient les allées du cimetière.

Toutes les statues ont toutes été repeintes et certaines d’entre elles, dont le Sacré Cœur qui invite les visiteurs à gravir les 40 marches menant au lieu de repos, ont été restaurées parce que le ciment s’était effrité. Le coloré marin et son équipage ont procédé au nettoyage, au polissage, au débroussaillage, à la coupe d’arbres, en plus d’y ajouter 125 plates-bandes devant autant de pierres tombales et monuments funéraires.

Un calvaire unique

Jean-Paul Michaud et ses bénévoles ont profité de l’inauguration des lieux, le mercredi 31 août, pour y tenir une messe. Le culte a été célébré sur l’autel du somptueux calvaire par le curé de la paroisse, Yvon Ouellet. «Il y avait au moins 150 personnes», estime le porteur du projet.

L’évêque de Gaspé, Mgr Jean Gagnon, est venu visiter les lieux. «Il a été surpris de voir un aussi beau calvaire, raconte le capitaine Michaud. C’est unique dans tout l’Est-du-Québec!»