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16 octobre 2014 16 h 17

Le ministre Poëti estime qu’il y a des solutions de rechange à Orléans

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GASPÉ – Le ministre des Transports du Québec, Robert Poëti, estime qu’il y a des solutions de rechange en Gaspésie, alors qu’Orléans Express a reçu l’autorisation la semaine dernière de réduire de six à deux départs quotidiens entre Rimouski et la Gaspésie à compter de janvier.

« La Gaspésie profite déjà de la taxe spéciale d’un cent sur l’essence depuis l’année dernière. C’est 1,2 M$ que la Gaspésie reçoit pour du transport collectif alternatif. Nous allons nous asseoir avec les élus gaspésiens et travailler avec eux », indique le ministre, qui rejoint les positions prises en début de semaine par la Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et la Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

« Peut-être ce qui n’a pas été fait au cours des dernières années, c’est de travailler avec les gens sur le terrain. Évaluer la clientèle, évaluer le besoin et quels types d’outils on a besoin. De dire que la Gaspésie n’a pas d’alternative… On a déjà 1,2 M$. Je pense qu’on peut faire des choses », dit-il.

Il entend analyser quelles règles et normes doivent être changées ou à établir. « À partir de là, il faudra innover et aller de l’avant. On a des façons pour être capable d’appuyer les régions, selon les besoins spécifiques des régions. »

Aide supplémentaire au transporteur?

Keolis soutient avoir perdu 3,5 M$ sur le tronçon Rimouski-Gaspésie. Est-ce que Québec pourrait aider davantage l’entreprise pour maintenir les services? « J’aurai une réflexion à faire. Nous avons offert à Keolis le maximum de la subvention et le porte-parole a répondu que c’était symbolique. C’est un peu surprenant et inquiétant. On va sûrement trouver des gens qui veulent nous aider. Si Keolis veut nous aider, c’est le temps de le faire », dit M. Poëti. Québec a déjà offert 450 000 $ en septembre dans le cadre du programme d’aide au transport régional.

Mais il lance du même souffle que Keolis vient de demander de baisser le service. « À partir de là, s’ils veulent travailler pour la Gaspésie, je suis disponible, mais je ne suis pas un guichet automatique », illustre-t-il.

Il souligne que Keolis n’avait peut-être pas un niveau de service adéquat pour la région. « Si Keolis veut modifier ses façons de faire, on est ouvert. S’ils ne veulent pas, on va le faire avec quelqu’un d’autre », lance le ministre.

Il rappelle que ce n’est pas un service coupé en Gaspésie, mais réduit. « Je veux que les gens de la Gaspésie soient heureux, mais il ne faut pas penser qu’il y aura des autobus de 60 passagers si ce n’est pas le besoin requis », conclut M. Poëti.

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