Les libéraux cherchent toujours un candidat dans Gaspé
GASPÉ – Les libéraux de la circonscription de Gaspé se cherchent toujours un candidat en vue d’une élection générale qui pourrait survenir à tout moment.
Même si le risque d’un scrutin cet automne est de moins en moins probable, la machine électorale de la formation de Philippe Couillard travaille à trouver la « perle rare » qui affrontera de député péquiste et ministre responsable de la région, Gaétan Lelièvre.
« Il y a des gens qui nous ont parlé de quelques personnes. On fait actuellement des vérifications pour valider leur intérêt », explique le candidat libéral dans Bonaventure, Damien Arsenault. Il souligne que ce sont des gens « connus » qui ont été référés au parti.
Même son de cloche du côté du coordonnateur régional au Parti libéral du Québec, Christian Therrien : « Il y a des gens en réflexion. Ils sont connus. Ils doivent consulter leurs familles et leurs amis », indique-t-il.
Lorsqu’on demande de préciser des noms, les libéraux gardent un devoir de réserve. « On veut le meilleur candidat possible. On a des noms dans les trois secteurs [de la circonscription] », indique M. Therrien.
Comté « prenable »
Aux yeux de Damien Arsenault, la circonscription de Gaspé est « prenable » pour les libéraux. « C’est vrai que Gaétan Lelièvre est peut-être bien populaire… II est bien vu de beaucoup de personnes. Il a de bonnes intentions, mais il doit livrer des actions concrètes. Ses réalisations vont faire foi de tout », dit M. Arsenault.
Il admet du même souffle que parfois, des gens vont voter pour une personnalité plutôt qu’un parti. « Je suis conscient que cela nécessite beaucoup de travail. On doit composer avec ça », lance le candidat libéral de Bonaventure.
Des annonces concrètes?
Au cours de sa première année de mandat, le gouvernement Marois a dénoncé à plusieurs reprises les libéraux qui avaient fait des annonces sans avoir attaché le financement nécessaire.
Damien Arsenault soutient que les péquistes se livrent au même jeu actuellement en Gaspésie : « Ce que j’entends dans la région, “est-ce que les projets vont se réaliser ?” Je peux vous dire qu’on entend des engagements, mais l’argent n’y est pas. Tout est conditionnel sur différents niveaux », avance M. Arsenault.
Il cite l’exemple du Bioparc de Bonaventure. Selon lui, l’aide financière est conditionnelle à une participation du milieu. Québec s’avance pour 1,7 million de dollars sur un dossier totalisant des investissements de 5,7 millions de dollars.
« Il reste à voir ce qui sera vraiment réalisé. Pour moi, ce n’est pas vraiment solide », analyse M. Arsenault.