Mobilisation citoyenne pour sauver le ski au parc Forillon
Une soixantaine de citoyens se sont réunis la semaine dernière à Saint-Majorique afin de réclamer le maintien des pistes de ski de fond dans le parc Forillon.
Un comité formé de quelques personnes travaille depuis l’été dernier dans le but de trouver des solutions en vue d’assurer le maintien de cette activité hivernale.
La direction du parc a été rencontrée, mais le porte-parole du comité, Stéphane Morissette, indique que la démarche administrative ne fonctionne pas.
Il estime que le comité doit maintenant agir au niveau politique. «La première chose que le parc nous a dit, c’est que c’était une question budgétaire et que la décision vient de plus haut. Le directeur était d’accord avec nos arguments, mais il ne peut pas renverser la décision», explique M. Morissette.
Des activités seront organisées au cours des prochaines semaines afin d’attirer l’attention des autorités publiques, promet M. Morissette. «Probablement que nous organiserons des manifestations afin de démontrer au gouvernement que le geste n’a pas de bon sens. On ne peut pas baisser les bras en se disant que ça ne marchera pas», ajoute-t-il.
L’entretien des 40 kilomètres de sentiers coûterait 100 000 $ par hiver, selon le comité.
Pendant ce temps, les activités de ski se poursuivent dans d’autres parcs nationaux, notamment à Kouchibouguac, au Nouveau-Brunswick et à Gros-Morne, à Terre-Neuve-et-Labrador. «Pourquoi ici ça ferme?», se questionne M. Morissette.
Le député fédéral Philip Toone a été sensibilisé à la situation. La Ville de Gaspé sera rencontrée au cours des prochains jours.