Pétrolia se dote d’une responsable des relations avec la Gaspésie
GASPÉ – Annoncé aux différents acteurs du milieu au cours des derniers mois, Pétrolia se dote à compter de mercredi d'une responsable des relations avec le milieu en Gaspésie, « une bonne annonce », selon le président-directeur général, Alexandre Gagnon.
« Ça s’inscrit dans notre volonté d’avoir une présence soutenue à Gaspé », ajoute M. Gagnon.
Marie-Claude Costisella aura donc le rôle d’accroître les liens de Pétrolia avec la communauté, ainsi que de renforcer les partenariats avec les acteurs économiques et sociaux de la région. « C’est d’ouvrir, comme on l’a fait sur l’île d’Anticosti, d’ouvrir un bureau d’information pour accueillir les citoyens afin de répondre à leurs questions », ajoute M. Gagnon.
Compte tenu des événements récents entourant le débat sur le forage d’Haldimand 4, M. Gagnon ne croit pas que la mission de Mme Costisella sera délicate : « Je ne crois pas. L’acceptabilité sociale est quand même au rendez-vous. L’étude hydrogéologique a mis de l’avant la science. Le règlement sur l’eau potable par Québec a été publié. Je crois que Mme Costisella aura une belle mission et permettra de renforcer les liens avec la communauté. »
Avant d’occuper ce poste, Mme Costisella était directrice de l’information au journal Le Pharillon.
« Je vois ça de manière très positive parce que je crois que le meilleur est à venir », indique Mme Costisella, réservant ses commentaires pour plus tard alors qu’elle en était à sa première journée de travail.
Retour sur la rencontre de Gaspé
Plus d’une semaine après la manifestation de la semaine dernière lors d’un déjeuner-causerie qui s’était terminé par une intervention policière, M. Gagnon garde le cap. Il souligne qu’il y a des opposants, mais aussi des gens en faveur du projet d’Haldimand 4.
« On a un peu de tout à Gaspé. Ce qu’on a eu, c’est une démonstration plus vocale et plus démonstrative des opposants que des gens qui sont en faveur ou des gens qui ont des questions légitimes. Il y aura toujours des opposants comme il y a encore des opposants à l’industrie éolienne. Ça fait partie de la vie et c’est propre à chaque projet de développement économique », conclut M. Gagnon.