Piscine à Carleton : Sylvain Roy souhaite un bâtiment en bois
Le député de Bonaventure, Sylvain Roy, a laissé entendre que le projet du centre récréatif aquatique à Carleton-sur-Mer augmentera ses chances d’obtenir un soutien financier de Québec, s’il favorise l’utilisation du bois.
«Je serai le défenseur d’un projet d’une piscine avec un bâtiment fait en bois. Notre gouvernement aura un préjugé favorable pour toute nouvelle construction qui utilisera le maximum de bois», a déclaré M. Roy en entrevue téléphonique, avant d’ajouter que les projets qui respecteront cette vision «répondront à une politique prioritaire» du gouvernement du Québec.
Rappelons que le Parti québécois s’est engagé au cours de la campagne électorale à adopter une charte du bois qui favorisera son utilisation dans la construction, avec des cibles de 5% dans la construction privée non résidentielle et de 30% dans les constructions publiques.
Le député de Roberval, Denis Trottier, est en charge de mener une campagne de consultation auprès des intervenants de l’industrie forestière en vue de l’élaboration de cette politique. Un projet de loi sur la charte pourrait être déposé au début de l’année 2013.
Piscine : l’option avec bois sera étudiée
Les membres du comité de partenaires du centre aquatique à Carleton-sur-Mer sont conscients que le gouvernement du Québec pourrait exiger une place importante au bois dans la construction, pour accepter de participer au montage financier.
Son président, Alain Bernier, souligne que l’étude de faisabilité du projet aura comme mandat de présenter différents scénarios, dont celui d’un bâtiment muni d’une structure en bois. «Nous voulons une infrastructure chaleureuse et attrayante. Et c’est sûr que le bois permettrait d’atteindre cet objectif», dit-il, ajoutant cependant que le projet devra tenir compte de la capacité de payer de la municipalité.
Selon M. Bernier, le projet de construction du centre aquatique devrait se chiffrer entre 6 et 9 millions de dollars. «Si l’étude de faisabilité indique qu’un bâtiment en bois dépasserait ce montant, ce serait difficile à justifier», dit-il.
Pour sa part, le député de Bonaventure est conscient que l’intégration du bois dans les constructions peut faire augmenter les coûts des projets. Il indique toutefois que Québec étudie la possibilité de mettre en place des mesures pour compenser les promoteurs qui feraient le choix d’utiliser cette ressource.
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