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13 mai 2013 9 h 30

Quai de Percé : Québec se défend de ne rien faire

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GASPÉ – La première ministre Pauline Marois s'est moqué des libéraux, jeudi, à la suite de leur sortie réclamant du gouvernement du Québec qu'il intervienne auprès d'Ottawa afin de faire débloquer le dossier du quai de Percé.

«Les libéraux nous disent tout le temps »Est-ce que vous allez faire des démarches auprès d’Ottawa? » M. Charest ne réussissait pas à parler au téléphone avec M. Harper. Je l’ai déjà rencontré à trois reprises depuis que je suis au gouvernement. Oui, on est capable de parler avec Ottawa. On le fait systématiquement», a lancé la première ministre.

La porte-parole libérale en matière de Tourisme, Lucie Charlebois, estimait mercredi que le gouvernement péquiste devait parler à Ottawa afin de trouver une solution dans le dossier du quai de Percé.

«J’aimerais tellement ça qu’on ait pas à parler à Ottawa pour des choses qui devraient aller de soi et qu’il règle le problème», a ajouté Mme Marois.

Le député de Gaspé et ministre responsable de la région, Gaétan Lelièvre a renchéri : «J’ai dit que je n’en ferais pas une affaire politique. On ne fera pas une guerre de drapeau sur ce dossier-là», a-t-il lancé.

Il est ouvert à travailler avec son vis-à-vis fédéral, Philip Toone, et des échanges ont déjà eu lieu entre les deux députés afin de faire avancer ce dossier.

«Il ne faut pas oublier qu’il y a une expertise en cours. On nous dit que c’est une question de jours pour avoir le rapport. Ce serait prématuré de prendre des décisions», a dit le député.

M. Lelièvre précise qu’il faut travailler sur le long terme, surtout si des travaux majeurs étaient prévus.

Commercialisation

Certains organismes et commerces touristiques de la région de Percé reçoivent des appels de gens inquiets depuis l’annonce de la fermeture du quai dans les médias nationaux la semaine dernière.

Même si l’infrastructure est ouverte actuellement aux piétons, la première ministre a indiqué que son gouvernement n’avait rien prévu de spécifique afin de faire face à cette situation précise : «On peut continuer d’appuyer par une campagne de promotion et par le fait qu’on vende et qu’on valorise les attraits de la Gaspésie parce qu’il y une région attirante au plan touristique. Tout ce qu’on peut faire, on peut le faire dans le sens de la promotion», a souligné Mme Marois.

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