Québec appuie financièrement le Géoparc de Percé
PERCÉ — Québec octroi un peu plus de deux millions de dollars pour le Géoparc de Percé, ce qui satisfait la filière touristique de la région.
Le Géoparc, dont on parle depuis quelques années, prendre forme tranquillement avec la confirmation de cet appui financier sur un projet totalisant 7,3 M$. Une somme conditionnelle au versement du même montant d’Ottawa. Le reste du financement sera assuré par un emprunt de 1,5 M$, par une mise de fonds du milieu de 200 000 $ (soit 20 actionnaires qui ont investi 10 000 $ chacun à ce jour) et par des programmes d’aide locaux.
Le projet repose sur la création d’un parc régional qui mettra en valeur le Mont Sainte-Anne et le Mont-Blanc. Celui-ci sera géré par le milieu via une coopérative de solidarité qui est déjà mise sur pied et que préside l’homme d’affaires de Percé, André Méthot. Présent à la conférence de presse, il a tenu à dire que « le projet répond à un besoin exprimé par les entreprises touristiques d’avoir un nouvel attrait de calibre international ».
L’attrait majeur du Géoparc sera un pavillon d’accueil situé à mi-montagne qui sera le point d’ancrage d’une passerelle-belvédère de 25 mètres de long se prolongeant au-dessus du vide avec vue sur le Pic-de-l’Aurore et le Cap-Blanc, le rocher Percé et l’Île-Bonaventure. Absent de l’annonce en raison d’un pépin sur la route la veille, le ministre du Tourisme, Pascal Bérubé a déclaré par voie de communiqué que ce nouvel attrait viendra enrichir « la qualité et l’originalité de l’expérience touristique » au Québec. Le ministre délégué aux Régions, Gaétan Lelièvre, qui a procédé à l’annonce, s’est chaudement fait applaudir en consacrant Percé en qualité de « capitale touristique de la Gaspésie ». « On est vraiment très heureux de l’appui financier de Québec. En fait, c’est le début de quelque chose d’important », a lancé de son côté le maire de la ville, André Boudreau.