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20 mars 2013 14 h 49

Révolutions Cap-Chat : une troisième édition plus modeste

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Après deux éditions qui n'ont pas connu le succès escompté, Révolutions Cap-Chat revient, cette année, sous une formule allégée. Les activités ne se tiendront qu'une seule journée, soit le 3 août, sous la grande éolienne de Cap-Chat.

La fête débutera à 14h le samedi, pour se poursuivre de façon continue jusqu’à 3h du matin.

Leçons tirées du passé

Selon la directrice de la programmation, Geneviève Chaumel, le comité organisateur de Révolutions Cap-Chat a songé à laisser tomber l’événement pour cette année, mais les risques de démotivation étaient trop grands. Par conséquent, si l’expérience des deux dernières éditions a rendu les organisateurs plus modestes, ils n’en sont pas moins enthousiastes, croit le directeur technique.

«Les deux premières éditions de Révolutions Cap-Chat, malgré les imperfections, ont toujours été reconnues au Québec comme une initiative audacieuse, courageuse et innovatrice, estime Damien Morandi. En plus, elles nous ont permis de nous faire connaître à travers le Québec. Nous sommes spécialisés, maintenant, dans la mise en scène de spectacles en pleine nature. Ici, à Cap-Chat, c’est au milieu des éoliennes. Ailleurs, ce peut être dans une montagne ou sur le bord de la mer.»

D’ailleurs, le comité organisateur soutient que Révolutions Cap-Chat a inspiré la présentation du Riki Fest en février à Rimouski et prépare un festival hivernal à Sept-Îles.

M. Morandi attribue le succès mitigé des deux derniers événements au fait que le site de la grande éolienne, Éole, est isolé.  Par le fait même, le organisateurs ne peuvent pas espérer y attirer les foules des grands festivals.

Programmation plus variée

La nouvelle version de l’événement prévoit une plus grande diversité d’activités et non plus seulement de la danse au son de la musique électronique, qui sera présentée surtout en fin de soirée. Au programme: artisans, jeux éducatifs pour enfants, musiciens régionaux, animations de danse, percussions, méchoui, visite d’Éole, zumba et produits locaux.

Plutôt de tenter d’attirer des artistes réputés, l’organisation privilégie maintenant les talents régionaux. «Nous voudrions maintenir l’esprit de fête, de collaboration entre plusieurs sortes d’artistes et d’accueil de jeunes, spécifie le directeur technique. Il faut aussi que les créateurs locaux, par exemple des cuisiniers ou des sportifs, puissent venir et partager leurs talents. Tous sont d’ailleurs invités à se manifester auprès des organisateurs.» Ils peuvent le faire via le site Web de l’événement.

«Nous invitons les jeunes artistes, musiciens, jongleurs, créateurs d’effets spéciaux et les sportifs à nous faire part de leur projet, renchérit Mme Chaumel. Les artistes et créateurs gaspésiens sont priorisés. De notre côté, nous préparons pour eux la scène la plus extraordinaire qui soit, sous la plus grande éolienne en Amérique.»

Sons, lumières et images

Les techniciens et ingénieurs liés à l’organisation de Révolutions Cap-Chat promettent d’améliorer, à la tombée de la nuit, l’éclairage d’Éole et de projeter des images sur son mât. «Il s’agit d’images en 3D qui seront projetées sur l’éolienne et réalisées avec des nouvelles technologies en imagerie numérique», décrit la directrice administrative, Jinny St-Pierre. Pour ce faire, l’organisation fait appel à la collaboration du Centre de développement et de recherche en imagerie numérique (CDRIN) de Matane.

«Nous préparons un ensemble sons et lumières qui va permettre aux artistes et aux spectateurs de vivre à nouveau une ambiance vraiment unique», ajoute Damien Morandi. L’organisation pourra également compter sur la collaboration de la firme gaspésienne Xpert’Son et d’Audace Technologies.

Plus accessible

Le comité a réduit le coût d’entrée à 5$, au lieu des 35$ et 50$ des dernières années. En rendant l’événement plus accessible, le comité organisateur n’a eu d’autre choix que de revoir la formule.

«Le prix d’admission sera, cette année, beaucoup plus modeste, confirme la directrice administrative, Jinny St-Pierre. Il nous fallait donc inévitablement repenser l’organisation de Révolutions Cap-Chat, impliquer davantage le milieu, associer les jeunes artistes locaux et enfin réduire les coûts.»