Tempête Arthur : Marsoui devra patienter pour sa reconstruction
MARSOUI – Les habitants de Marsoui devront être patients avant que les lourds dommages, causés au début juillet par la tempête Arthur, soient réparés. Québec refuse les soumissions de reconstruction, les jugeant trop onéreuses.
« Le gouvernement veut une solution moins coûteuse, explique le maire de la municipalité d’environ 300 habitants, Dario Jean. On a deux soumissions sur lesquelles nos ingénieurs ont travaillé, soit deux ponts avec une armature de béton pour 3 M$ ou un ponceau à la longueur qui serait de 4 M$. Donc, il faut refaire les calculs. Des ponceaux d’acier, peut-être que ce serait moins cher. »
Travaux à faire bientôt
Entre-temps, les travaux pour la reconstruction du chemin de la Mine Candego devraient débuter en octobre, dans la mesure où la municipalité aura obtenu les autorisations requises. Cette route mène au cimetière, où deux corps attendent d’être mis en terre. De plus, elle mène aux érablières Élixir et des Entreprises 3B. Avec sa vingtaine d’emplois, même si la majorité d’entre eux sont saisonniers, l’érablière des Entreprises 3B est le deuxième plus gros employeur de Marsoui. Le chemin de la Mine Candego est aussi un territoire de chasse.
« Le pont est intact, précise le maire Jean. C’est l’approche du pont qui a été emportée par la rivière. Il faut refaire l’approche, tasser la rivière pour la remettre dans le lit qu’elle avait avant et faire un enrochement. » Les coûts sont estimés à 320 000 $.
Le centre du village sera nettoyé
La tranchée creusée en plein centre du village par le débordement du ruisseau Moïse devrait également être nettoyée et débarrassée de ses débris avant le début de l’hiver. « Il faut récupérer les ponceaux qui sont tombés dans la rivière, indique Dario Jean. Il faut aussi se départir des tuyaux d’acier qui sont sur le camping. »
La route menant à la station d’alimentation en eau de la municipalité devrait aussi être réparée avant la saison froide. Le ponceau avait également été emporté dans le ruisseau Moïse. « On a actuellement accès par un chemin de VTT et de motoneige, raconte M. Jean. Ce n’est pas l’idéal! »