Voie ferrée : encore de l’épandage de produits chimiques
La Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG) souhaite procéder, encore cet été, à de l’épandage de produits chimiques le long de la voie ferrée, ce qui ne fait pas l’affaire de toutes les MRC concernées.
Le directeur général de la Société, Olivier Demers, confirme que son organisme souhaite obtenir le feu vert en ce sens des quatre MRC. «On veut procéder à des arrosages cet été faute d’avoir des solutions de rechange pour l’instant. On compte aussi mettre sur pied un comité qui verra à trouver des alternatives pour les années à venir. L’an passé, on avait obtenu l’autorisation des MRC d’Avignon, de Bonaventure et de la Côte-de-Gaspé», précise-t-il.
GRAFFICI.CA a contacté les MRC afin d’obtenir leur avis sur cette question. Chose certaine, le feu vert n’est pas garanti sur l’ensemble du territoire, soit de Matapédia à Gaspé.
Dans la Côte-de-Gaspé, le directeur général de la MRC, Gaétan Lelièvre, note qu’en l’absence d’une réglementation qui encadre cette pratique, ce sujet pourrait être abordé lors du prochain conseil d’administration qui se tiendra le 11 juillet.
Dans Rocher-Percé, où une réglementation interdit cette pratique, la demande de la SCFG se butera, encore une fois, à une fin de non-recevoir, informe la préfète, Diane Lebouthillier. «Pour nous c’est clair, c’est non. Et si la Société procède à de l’épandage de produits chimiques, elle va encore recevoir une amende de 7 500$.»
Dans Bonaventure, le préfet Jean-Guy Poirier, hésite à trancher la question, en précisant que le sujet sera soumis au débat lors de la prochaine rencontre du conseil d’administration de la MRC prévue le 11 juillet. «Cette année, on sera un peu plus prudent parce que, l’an passé, on a eu des commentaires de certains citoyens qui étaient valables. On ne dit pas non, mais on va regarder cette question d’un peu plus près».
Et dans Avignon, le préfet Bertrand Berger, donne le feu vert à la SCFG. «On n’a pas eu de problème avec ça. On n’a pas de réglementation au moment où on se parle alors ce problème ne se pose pas dans Avignon.»
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