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29 février 2012 19 h 24

Appui important pour la sauvegarde du train

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La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) appuie la Chambre de commerce de Bonaventure dans ses démarches visant à sauver le chemin de fer dans la région.

La FCCQ est bien au fait que plusieurs projets de développement économique de la Gaspésie dépendent du maintien de cette infrastructure qui nécessite une mise à niveau, dont les investissements sont estimés à 93,5 millions $ au cours des cinq prochaines années.

Selon la fédération, il est clair que, pour aspirer à la croissance, une région éloignée de ses marchés économiques , comme la Gaspésie, doit pouvoir compter sur un réseau de transport efficace et économique et qui soit une alternative au camion sur les plus longues distances.

Le directeur des stratégies et des affaires économiques de la FCCQ, Jean-Guy Côté, est aussi d’avis que le fait de miser sur le train s’inscrit dans une démarche de respect de l’environnement. «Effectivement, c’est un choix écologique et de développement durable. C’est un choix d’efficacité et de productivité sur le plan des transports. Donc pour nous, c’est essentiel que des projets voient le jour, mais que, en même temps, les infrastructures puissent être conservées.»

La Chambre de commerce de Bonaventure (CCB) se réjouit de l’appui qu’elle reçoit de la FCCQ dans le cadre de ses efforts concertés avec d’autres partenaires de la région pour sauver le rail gaspésien sur une distance de 300 kilomètres, soit de Matapédia à Gaspé.

Ce coup de pouce est d’une importance capitale pour la suite des choses, indique le directeur général de la CCB, Maurice Quesnel. «C’est sûr que cet appui est plus qu’important. Il y a déjà eu une lettre envoyée le 24 février au ministre des Transports, Pierre Moreau, de la part de la FCCQ avec une copie de la résolution que j’avais envoyée. Cette résolution est un résumé du plan d’affaires de la Société du chemin de fer de la Gaspésie.»

M. Quesnel souligne que les pressions auprès des gouvernements se poursuivent. «C’est sûr que c’est un dossier qu’on ne lâchera pas. On veut un oui tout de suite concernant l’aide financière de 93,5 millions $. Mais on ne veut pas voir juste un diachylon qui va être déposé cette année et qui sera à recommencer tous les ans.»