Bonaventure s’associe avec l’UQAR pour étudier sa rivière
La Ville de Bonaventure s’associe à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour réaliser une étude des zones inondables de la rivière Bonaventure et de son estuaire.
Deux chercheurs seront sur le terrain pendant plus de cinq semaines au cours de la prochaine année pour réaliser une cartographie des zones inondables et submersibles des rives de la rivière.
L’administration municipale pourra par la suite utiliser les résultats de cette recherche pour identifier les secteurs où il sera possible d’autoriser le développement résidentiel et commercial.
Le directeur général de la ville, Claude Desbiens, indique que la municipalité ne détient actuellement pas de «données fiables» pour autoriser les projets de développement dans plusieurs secteurs riverains de son territoire. De fait, l’absence d’un outil cartographique ne permet pas de distinguer les zones où il serait impossible d’autoriser de nouvelles constructions aux zones où le développement pourrait se faire.
«Ça fait une quinzaine d’années que la municipalité souhaite cette cartographie, mais le coût d’une étude privée était beaucoup trop élevée pour aller de l’avant. Avec l’UQAR, tout le monde est gagnant. Nous fournissons le laboratoire de recherche naturel et, en échange, nous obtiendrons les résultats nécessaires pour adapter nos règlements de zonage», explique M. Desbiens.
L’administration municipale débourse un montant de près de 40 000$ pour cette étude, mais la plus grande partie des coûts est assumée par l’UQAR.
Le directeur général prévoit que les nouvelles données permettront à la ville d’intégrer la cartographie au schéma d’aménagement de la MRC de Bonaventure au début de l’année 2013. Par la suite, la ville adaptera ses règlements de zonage pour éventuellement permettre de nouvelles constructions riveraines.
Une démarche similaire a déjà été entreprise à Matane, mais il s’agit d’une première en Gaspésie.