Carte électorale : la faute au PQ clame Mamelonet
La saga de la carte électorale se poursuit alors que le député libéral de Gaspé, Georges Mamelonet, estime que c’est le Parti québécois (PQ) qui devrait porter l’odieux de la perte de trois comtés, dont celui de Matane
Décidément, la journée du 30 novembre dernier à l’Assemblée nationale n’a pas fini de faire jaser. Ce jour-là, des membres de la Coalition pour le maintien des comtés en région et une quarantaine d’élus, dont le maire de Gaspé, François Roussy et la préfète de Rocher-Percé, Diane Lebouthillier, ont assisté à la période de questions.
En raison du peu de temps consacré à la question de la sauvegarde des comtés, soit une minute et quatre secondes et à la toute fin, Mme Lebouthillier et M. Roussy ont tour à tour fait par de leur indignation, du mépris et du manque de respect dont ont fait preuve, selon eux, les parti politiques envers la Gaspésie.
Le député de Gaspé, Georges Mamelonet, refuse d’accuser le coup en soulignant que c’est plutôt le Parti québécois qui devrait être pointé du doigt du fait que la période des questions est réservée aux partis d’opposition, donc principalement au PQ. «Nous, les libéraux et moi-même comme député de la Gaspésie, avons été indignés de la façon que cela s’est passé. Je m’attendais à ce que la première question porte sur ce sujet alors que c’a été la dernière question. Si au moins la question avait été posée au début de la période des questions, on aurait au moins eu un débat, avec plusieurs questions principales et plusieurs questions complémentaires!»
Tout n’est pas perdu
Rappelons que le gouvernement Charest a refusé de déposer le projet de loi C-19, qui propose de sauver trois comtés en région en en ajoutant trois autres dans la couronne de Montréal. Le gouvernement estimait que son projet de loi n’aurait pas reçu l’appui de la très grande majorité des 125 députés et de tous les partis politiques.
Toutefois, M. Mamelonet juge que tout n’est pas perdu pour autant pour les comtés voués à la disparition. «Écoutez, la porte n’est pas fermée parce qu’il faut comprendre que l’Assemblée nationale est souveraine. Il s’agit de trouver un large consensus.»