Centre de tri à Grande-Rivière : le maire se dit déçu
Le maire de Grande-Rivière, Bernard Stevens, ne digère pas les conséquences engendrées par la réforme de l'assurance-emploi au Centre de tri de la Gaspésie, situé dans sa municipalité.
Le resserrement du programme fédéral a forcé l’établissement à mettre fin au travail partagé de deux équipes de huit travailleurs, qui se relayaient à tous les six mois. Ce mode opératoire fonctionnait depuis l’ouverture du Centre en 1999. Il visait à créer le plus d’emplois possibles tout en s’assurant d’avoir des gens sur une liste de rappel en cas d’urgence. Or la réforme de l’assurance-emploi ne reconnaît plus ce type d’approche selon la direction du Centre de tri.
Huit emplois de perdus
Le Centre de tri fonctionnera maintenant avec huit travailleurs sur une base annuelle. Cette situation provoque une perte sèche de huit emplois, se désole le maire Bernard Stevens. «Normalement, on avait huit travailleurs qui travaillaient six mois et huit autres sur six mois. Mais la réforme vient de nous faire perdre des emplois et on est les premières victimes de la loi C-38 du gouvernement Harper. C’est ça qui est déplorable parce que notre économie locale sera touchée».
Le maire Stevens avise que d’autres organismes et communautés devraient tirer leçon de cette malheureuse situation. «Ça a commencé avec notre Centre de tri, mais d’autres gens devront prendre conscience de cette situation».