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28 janvier 2015 16 h 59

Certains citoyens de Gaspé s’interrogent sur les pratiques de Junex

GASPÉ -  Le Regroupement Ensemble pour l'avenir durable du Grand Gaspé questionne l'entreprise Junex pour savoir si les 161 barils par jour qui ont été obtenus, l'ont été sans travaux de complétion?

Le regroupement rappelle dans son communiqué que Pétrolia, elle, pense à la possibilité de faire une demande pour un permis de complétion et que les détails des opérations y étant reliés ne peuvent être encore connus car il est trop tôt pour identifier ce qui sera nécessaire de faire pour optimiser la rentabilité du puits.

« En 2011 Pétrolia avait demandé un permis de complétion et que cela avait donné lieu à des tests d’injectivité au pétrole décriés par des experts car interdits aux États-Unis vu les risques qu’ils comportent », rapporte Lise Chartrand, présidente et porte-parole du comité de citoyens dans son communiqué.

Selon elle, un schéma décisionnel en rapport avec le puits nu.3  que l’on peut lire en ligne démontre comment un forage que l’on disait conventionnel au départ s’est vu complété par ces tests d’injectivité. « 

On connaît la suite des choses, écrit Mme Chartrand qui rappelle que, « dans un document daté de 2013, présenté par le MDDEFP dans le cadre de l’ÉES, on peut  lire et elle cite : « Une fois le puits foré et cimenté, un permis de complétion (Loi sur les mines, L.R.Q, c. M-13.1, art. 160 et suivants et Règlement sur le pétrole, le gaz naturel et les réservoirs souterrains, R.R.Q., c M-13.1, r 1, art. 49 et suivants) doit être obtenu avant de réaliser les travaux nécessaires à sa mise en service. Ces travaux peuvent notamment comprendre les opérations entourant la fracturation hydraulique. Le permis est délivré lorsque la demande est accompagnée des droits exigibles, qui s’élèvent à 50 $, et que les conditions prévues par règlement sont remplies. Le titulaire du permis de complétion doit équiper le puits d’un tube de production (tube intérieur du puits qui sera en contact direct avec le gaz ou le pétrole) ainsi que d’une tête de puits (ensemble des équipements de surface qui recouvrent un puits) permettant d’en assurer en tout temps le contrôle. Le puits est alors prêt à entrer en production. À cette étape, l’ensemble des opérations nécessaires à la mise en valeur d’un gisement – c’est à-dire pour que le gaz naturel ou le pétrole soient extraits du puits – sont effectuées » ».

Mme Chartrand poursuit en précisant que la fracturation hydraulique permise maintenant au Québec, depuis l’arrivée  en août dernier du Règlement pour le prélèvement des eaux et leur protection et qui est si rentable en inquiète plusieurs, surtout ceux qui ont la Gaspésie à coeur.

SOURCE: Le Regroupement Ensemble pour l’avenir durable du Grand Gaspé