Chics-Chocs : avertissement spécial de risque d’avalanche
Pour la première fois cette année, le Centre d’avalanche de la Haute-Gaspésie a émis un avertissement spécial de risque d’avalanche dans les Chics-Chocs.
Cet avertissement concerne la zone de prévision couverte par les bulletins d’avalanches des Chics-Chocs, soit le mont Albert, le mont Hog’s Back, le mont Vallières-de-Saint-Réal, le mont Blanche-Lamontagne, le mont Lyall, Champs-de-Mars et les Mines-Madeleine. Il est en vigueur pour la période du samedi 23 mars au lundi 25 mars.
Le Centre d’avalanche émet rarement un tel avertissement, mais son directeur, Dominic Boucher, affirme que les conditions actuelles sont «très favorables» à la formation d’avalanche.
Au cours des derniers jours, plusieurs secteurs ont reçu d’importantes précipitations de pluie pour en ensuite connaître une période de gel. Environnement Canada prévoit que la tempête qui vient d’atteindre la région pourrait laisser de 30 à 50 centimètres de neige dans les prochaines heures.
«Ces conditions pourraient crées de l’instabilité au niveau de la croûte de regel formée en raison du redoux des derniers jours», explique M. Boucher.
Un groupe de skieurs a d’ailleurs déclenché une importante avalanche mardi dans le secteur de la Grande Cuve au mont Albert. «C’est un signe que c’est assez instable», poursuit le directeur du Centre d’avalanche.
La prudence est de mise
Alors que les adeptes de sports de glisse risquent d’être nombreux à se rendre dans les Chics-Chocs en fin de semaine, M. Boucher appel à la prudence. «Nous recommandons fortement de choisir des itinéraires moins exposés aux risques, comme ceux situés dans les limites forestières», dit-il.
Le dernier bulletin prévisionnel du Centre d’avalanche indique que les indices de risque sont actuellement modérés dans les zones alpines et forestières et faibles sous la limite forestière.
L’aperçu de l’indice de risque est jugé considérable pour la journée de samedi.«Le prochain bulletin sera publié tôt samedi matin. Nous recommandons aux utilisateurs de la montagne de le consulter avant de se lancer», suggère M. Boucher.