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7 décembre 2012 13 h 32

Crédits budgétaires : la CRÉGÎM dénonce les coupures

La Conférence régionale des élus Gaspésie-les-Îles (CRÉGÎM) s’insurge contre les coupures dans plusieurs programmes régionaux, à la suite du dépôt des crédits budgétaires par le gouvernement Marois. 

Les conférences régionales des élus du Québec verront leur budget amputé de façon importante en raison d’une coupure de 23% dans le Fonds de développement régional. Pour la CRÉGÎM, cette réduction budgétaire laisse présager une perte de 1 million de dollars sur un budget total de 4,1 millions de dollars.

«C’est une tonne de briques qui tombe sur la région […] Je pense qu’il s’agit d’un curieux message que Québec envoie aux régions. […] C’est très décevant», lance le président de l’organisme, Bertrand Berger.

Le Fonds de développement régional, ajoute M. Berger, sert au fonctionnement de la CRÉGÎM, mais aussi à des projets de développement régional. «Écoutez, on parle d’un million de dollars en moins pour soutenir l’économie de la région. Ce n’est pas une bonne nouvelle», dit-il.

Disparition de deux fonds

Le gouvernement péquiste met par ailleurs la hache dans le Fonds d’aide au développement des territoires (FADT) et dans le Fonds d’investissement stratégique régional (FISR). Ensemble, ces derniers pouvaient compter sur une enveloppe budgétaire de six millions de dollars.

Le FADT permettait entre autres de soutenir l’entretien des infrastructures récréotouristiques municipales et le FISR avait le mandat de soutenir des projets de développement régional.

«Le gouvernement nous donne six millions de dollars d’une main pour le nouveau plan de développement de la région et, quelques semaines plus tard, il nous retire le même montant ailleurs», souligne M. Berger, ajoutant du même souffle que cette situation est «décevante venant d’un gouvernement qui a reçu l’appuie des régions».

Le président de la CRÉGÎM comprend que Québec doive se serrer la ceinture pour atteindre l’équilibre budgétaire, mais aurait préféré que la région soit épargnée en raison de sa «fragilité économique».

Foresterie

La CRÉGÎM craint aussi d’autres diminutions dans les budgets alloués à l’aménagement sylvicole et dans la Programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier volet II.

À la lecture des crédits, remarque M. Berger, ces programmes seront coupés de 15%. «La Gaspésie bénéficie d’environ 10 millions de dollars grâce aux programmes forestiers. Avec la coupure, on peut s’attendre à une réduction de 1,5 million de dollars, ce qui affectera surtout le secteur sylvicole», appréhende-t-il. 

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